autres.ment

30 mai 2006

Citations

"Pour que l'avenir ne soit plus ce qui va arriver
mais ce que nous allons en faire"
Henri Bergson
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"On a trouvé en bonne politique,
le secret de faire mourir de faim ceux qui, en cultivant la terre,
font vivre les autres."
Voltaire
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"Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, alors eulement vous vous apercevrez que l'argent ne se mange pas"
Indien Cree (Canada)
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"La cause principale de la dégradation continue de l'environnement mondial est un shéma de consommation et de production non viable, nottament dans les pays industrialisés qui est extrêmement préoccupant dans la mesure où il aggrave la pauvreté et les déséquilibres."
"L'homme est apparu comme un ver dans un fruit, comme une mite dans une balle de laine, et a rongéson habitat, en secrétant des théories pour justifier son action."
Jean Dorst, zoologie et écologiste
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"Le monde contient bien assez pour les besoins de chacun
mais pas assez pour la cupidité de tous
Gandhi
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"Le voyage ne signifie pa s cumuler de l'information,
mais remettre en question sa propre culture."
Dora Valayer (association transverses)
in le Tourisme autrement, guide pratique,
Alternatives économiques, 2005
_
"En affirmant notre identité, nous affirmons l'identité de tous, l'identité de ceux qui, le coeur ouvert et le pas résolu, veulent construire une grande maison où il y aura de la place pour tous."
Déclaration finale du deuxième congrès national indigène du Mexique (1998)

24 mai 2006

Résistance à la biométrie

Texte sur l'action de ce matin devant l'établissement scolaire Maurice Ravel:
Résistance à la biométrie
" Bêêêê ! ! ! " La Brigade Activiste des Clowns (BAC) a encore frappée.

C’est sur le mode de la dérision, avec une mise en scène type spectacle de rue, que les membres de la BAC, cette fois-ci déguisés en moutons, interviennent pour dénoncer.
Dénoncer quoi ?
Aujourd’hui, mercredi 24 mai 2006, il s’agissait de s’opposer à l’installation d’une borne biométrique au sein de la cantine scolaire de l'établissement publique Maurice Ravel (Paris). Installation qui commencera par la biométrisation des collégiens. Tant qu’à faire autant les prendre jeunes : ils sont moins réfractaires et c’est autant de lobotomisation gagnée pour le futur. Les lycéens, déjà impliqués dans les derniers mouvements sociaux, eux, ne se sont pas laissés prendre au jeu : l’appel à rassemblement devant l’établissement, a permis de regrouper une trentaine de soutiens. Dont la BAC.
Furie d’un agent de sécurité contre le bombage de slogans sur la devanture de l’établissement : " Vous êtes âgé. Vous devriez être raisonnable. "

Mais pourquoi donc prendre un tel travail au sérieux ? Lui aussi est âgé. Pourtant, il ne semble pas avoir appris grand chose des dessous de la raison sécuritaire. " Vous cherchez quoi ? " demande une personne de l’administration. " Libérez nos moutons ! " lui répondons nous. Parce que la BAC avait collé à l’entrée de l’établissement un portail en forme de mouton et, qu’à l’occasion de l’ouverture de la porte de cette nouvelle bergerie, les clowns s’étaient engouffrés.
L’apparition de la biométrie (reconnaissance du contour de la main pour accéder à la cantine scolaire, dans ce cas) n’est pas nouvelle.

Hier, un concert de soutien avait lieu en solidarité avec trois personnes condamnées (3 mois avec sursis, 10 500 euros d’amende) pour avoir détruit deux bornes biométriques au sein de l’établissement scolaire de la vallée de Chevreuse, le 17 novembre dernier (1). Au lycée professionnel privé de la coiffure (15/17 rue des fillettes 75018) une borne est aussi installée depuis cette année.

Alors qu’à Ravel une première tentative avait été mise en échec pour cause d’absence d’autorisation de la CNIL (pourtant quelques collégiens s’étaient déjà vu " empreinter " leurs contours de main, sans réaction des parents jusqu’à présent), maintenant tous les établissements scolaires le peuvent (autorisation unique de la CNIL : Délibération n°2006-103 du 27 avril 2006) (2).

Celle-ci stipule tout de même dans son article 6 : " Les élèves majeurs et les représentants légaux des élèves mineurs doivent être individuellement informés du droit de s’opposer, par un moyen simple, à l’informatisation des données biométriques les concernant ou concernant leurs enfants. En cas d’opposition à l’utilisation du dispositif biométrique, les élèves ont la possibilité de se voir délivrer un badge ou tout autre moyen d’accès à la cantine. " Que ne faisons nous usage de ce droit à outrance, histoire que les chefs se rongent les doigts de leur investissement financier (3 500 euros) qui aurait alors été fait en pure perte.

Dans la suite des luttes contre Texte officiel de la CNIL; Autorisation
http://ogn.ouvaton.org
http://1984.over-blog.com/ (Blog anti-biométrie)

23 mai 2006

Maroc: Les femmes manifeste pour défendre leur Terre

Les oubliés du vingt heure (comme tant d'autre) :
Maroc: la jacquerie des femmes
Près de Tanger, au Maroc, ce sont les épouses, pas les maris, qui ont manifesté pour conserver les terres entourant leur douar. Et certaines ont été tabassées par la police.


"Les photos sont truquées ! ", affirme Mohamed Deghoughi, promoteur à Larache, petite ville de la côte atlantique à quarante kilomètres au sud de Tanger.
Les clichés, il y en a plus d’une dizaine – plusieurs ont été publiés par la presse marocaine et leur authenticité ne fait guère de doute – montrent les traces de coups reçus par les femmes du douar Begarra, un village en périphérie de la ville, le 15 août 2005.
Ce jour-là, elles se sont opposées à la venue d’une commission chargée de faire des relevés de terrain en vue de la construction d’une deuxième tranche d’immeubles sur les terres du douar. Les policiers ont alors copieusement tabassé les trublions. Les habitants du douar, les Beggara, vivent pauvrement et disposent en tout et pour tout d’un seul point d’eau, un puits, pour tout le village. ..

22 mai 2006

SIDA corps...Couvre toi mon amour, on meurt quelque fois pour un détail (Miss.tic)

19 mai 2006

(pétition) Non à la diminution des postes aux concours de recrutement de l’enseignement secondaire !

Non à la diminution des postes aux concours
de recrutement de l’enseignement secondaire !
Appel à signatures

Liens socio diffuse cet appel à signatures à l’initiative d’un collectif d’étudiant-e-s préparant les concours externes (CAPES et agrégation) de recrutement de l’enseignement public dans différentes disciplines.

Nous avons appris, en pleines vacances de Noël, la réduction de près de 30% en moyenne des postes offerts aux concours de recrutement de l’enseignement secondaire public (CAPES et agrégation), soit au total 6050 postes de moins que l’année dernière. Cette baisse concerne toutes les disciplines, et elle est particulièrement spectaculaire en Education Physique et Sportive (baisse de 57% à l’agrégation, de 50% au CAPES), en lettres classiques (baisse de 33% à l’agrégation, de 40% au CAPES), en philosophie (baisse de 35% à l’agrégation, de 38% au CAPES) en mathématiques (baisse de 35% à l’agrégation), en sciences économiques et sociales (baisse de 30% à l’agrégation, 33% au CAPES)...

Cette nouvelle diminution des recrutements, que les candidat-e-s n’ont apprise qu’à quelques semaines seulement des épreuves, nous semble totalement injustifiée : en effet, la Direction de l’Evaluation et de la Prospective estime les besoins de recrutements nouveaux à 17.300 pour couvrir les départs en retraite, et cela même en tenant compte de l’évolution des effectifs des élèves. Or, après cette diminution, ce sont seulement 10.320 postes qui seront pourvus.
Nous manifestons donc notre inquiétude quant à la possibilité, pour les élèves, d’apprendre et pour les enseignants d’enseigner dans des conditions acceptables, quand près de 7.000 postes supplémentaires de titulaires seraient nécessaires. Et nous doutons que le remplacement généralisé d’enseignants titulaires par des contractuels et vacataires, sans protection sociale ni formation, soit une solution aux besoins réels de l’école du XXIe siècle.


Nous exigeons donc l’augmentation du nombre de postes aux concours de recrutement de l’enseignement secondaire, en fonction des besoins réels de chaque discipline.

17 mai 2006

Illustration Françafrique

Le Document Confidentiel Defense sur le réacteur nucléaire EPR d'EDF est sur Internet

Contre la censure :
Publications le document Confidentiel Defense sur l’EPR

A l’initiative de Greenpeace France et du Réseau Sortir du Nucléaire

Nous, citoyens, associations, élus, partis politiques déclarons solennellement être en possession du document Confidentiel Défense émanant d’EDF et portant sur la résistance de l’EPR aux chutes d’avion de ligne que la DST est allé chercher chez Stéphane Lhomme, porte-parole du Réseau Sortir du nucléaire, au cours d’une perquisition le mardi 16 mai 2006.

Stéphane Lhomme a été remis en liberté après plus de 14h de garde à vue et la DST a procédé à de nombreuses saisies à son domicile personnel (ordinateurs, téléphone portable...).
Nous publions ce document confidentiel sur nos sites internet, publications ou tout autre moyen de rendre public ce document et encourrons à ce titre 75 000 euros d'amende et 5 ans de prison. Ainsi, nous nous élevons pour que cessent les attaques contre le droit à l’information des citoyens dans notre pays et la répression des opposants. C’est aujourd’hui ceux qui dissimulent les informations qui devraient être poursuivis.

Nous appelons tous les citoyens à télécharger ce document et à le publier le plus largement autour de soi.

Le document confidentiel défense est publié ce jour sur les sites internet suivants :
- Greenpeace France : http://www.greenpeace.org/france/
- Réseau “Sortir du nucléaire” : http://www.sortirdunucleaire.fr
- Helène Flautre, présidente de la sous-commission des Droits de l'Homme au Parlement Européen : http://www.flautre.net/article.php3?id_article=235
- Groupe des députés Verts au Parlement européen : http://www.verts-ale.org/index.htm
- Les Verts France : http://lesverts.fr/
- Dominique Voynet (sénatrice) : http://dominiquevoynet.net/
- Jean Dessessard (sénateur) : http://www.desessard-senateur.org/article151.html
- Noël Mamère (député) : http://noelmamere.org/
- Martine Billard (député) : http://martinebillard.org
- Yves Cochet (député) : http://yvescochet.net
- World Information Service on Energy - WISE Amsterdam : http://www.antenna.nl/wise/


16 mai 2006

Arrestation du porte parole du réseau sortir du nucéaire

BORDEAUX/PARIS (Reuters)

- Stéphane Lhomme, porte-parole du réseau écologiste "Sortir du nucléaire", a été arrêté et placé en garde à vue mardi à Bordeaux par la Direction de la surveillance du territoire (DST), apprend-on de source judiciaire.

Il est soupçonné de détenir un document classé "confidentiel-défense" sur le réseau nucléaire EDF. L'opération a été ordonnée par le parquet de Paris dans le cadre d'une enquête préliminaire pour "compromission du secret de la défense nationale".
La DST a perquisitionné à son domicile dans le but de retrouver le document en question, diffusé par "Sortir du nucléaire" sur son site web.

La nature de ce document n'a pas été dévoilée dans l'immédiat.

L'organisation écologiste avait notamment publié en février dernier des documents EDF présentés comme classés "confidentiel", qui montraient selon elle que l'EPR, nouveau type de réacteur nucléaire, ne résisterait pas au choc d'un avion lors d'un attentat suicide avec un avion.
Elle a aussi publié d'autres documents montrant, selon elle, que certaines pièces des circuits de refroidissement de secours de 34 centrales nucléaires EDF ne sont pas en conformité.

Stéphane Lhomme est le beau-frère de José Bové, ancien leader de la Confédération paysanne. Il a déjà été arrêté à plusieurs reprises après des manifestations contre le nucléaire.
Le délit de compromission du secret de la défense nationale est passible de cinq ans de prison et de 75.000 euros d'amende.

Le député-maire écologiste de Bègles, Noël Mamère, a jugé l'arrestation de Stéphane Lhomme "scandaleuse".
"Pendant que les plus hauts responsables de l'Etat instrumentalisent les services secrets français pour leurs barbouzeries, on arrête Stéphane Lhomme, militant anti-nucléaire pour atteinte au secret défense comme s'il s'agissait d'un dangereux terroriste", a-t-il dit à Reuters.

"C'est la preuve que le pouvoir préfère l'opacité à la transparence en matière nucléaire", a-t-il ajouté.

15 mai 2006

Manifestation-concert Dimanche 21 mai - 14h - Bastille

Manifestation-concert Dimanche 21 mai - 14h - Bastille
Des médicaments pour tous - organisé par Solidarité SIDA, ...
http://www.solidarite-sida.org/onsenfoutpas/

Systèmes de santé défaillants, médicaments génériques inaccessibles, commerce international verrouillé, l’accès aux traitements des malades du sida dans les pays pauvres est semé d’embûches.
Au point de condamner chaque année 3 millions de malades et tout espoir de développement durable. Dans une période où la banalisation s’installe, où le repli sur soi-même devient la règle, Solidarité Sida s’engage encore un peu plus contre les inégalités et injustices.
L’enjeu : réveiller les consciences citoyennes et encourager le gouvernement et les candidats à l’élection présidentielle à plus d’audace et de courage politique en faveur de l’accès aux soins des pays en développement.
L’appel à la mobilisation est lancé.

Dès le 19 mai, venez découvrir l'exposition active "Maux Croisés", un voyage au coeur du scandale de l'accès aux traitements. Pour vivre et comprendre le quotidien d'un militant thaïlandais ou celui d'un ministre de la santé malien, Solidarité Sida et Ars Anima invitent les visiteurs à un jeu de rôle au coeur des réalités. Un voyage initiatique et dérangeant qui surprend et montre à chacun le rôle qui lui revient dans le combat contre le sida et les injustices (place de la Bastille du 19 au 28 mai).

Le dimanche 21 mai prochain, 40 artistes solidaires vont jouer « live » sur 12 chars transformés en scènes mobiles. En plein coeur de Paris.
Cali, Bénabar, Tiken Jah Fakoly, Les Wampas, Bob Sinclar, Les Motivés, La Rue Kétanou, Sergent Garcia, Dub Incorporation, Bumcello, Marcel et son orchestre, Saian Supa Crew, La Grande Sophie, K2R Riddim, Debout sur le Zinc, Etienne de Crecy, Bombes 2 Bal, Jim Murple Memorial, Les Blérots de Ravel, Sébastien Martel, DJ Mehdi, Karpatt, Cut Killer, Psy 4 de la Rime, Juan Rozoff, Akli D, Lofofora, Asyl, Aqme, No One is Innocent, Sébastien Martel... et beaucoup d’autres ont confirmé leur présence à cet événement.

Rendez-vous dès le 11 mai sur le site http://www.onsenfoutpas.org/ pour en savoir plus et signer l'appel de Solidarité Sida.

Nous, on a envie de vivre ça. Et vous ?

- TRES IMPORTANT - MERCI DE FAIRE PASSER DANS VOS CONTACTS

14 mai 2006

Vidéo sur le réchauffement climatique

Voici un lien vers une vidéo réalisée par une association internationale basée en Suisse, Noé 21.

Elle explique de manière simple et illustrée les causes et conséquences du réchauffement climatique et propose un outil fiscal pour y remédier : la réforme fiscale écologique.

Vidéo à télécharger sur le site : NOE 21, DEMAIN J'ARRETE !

" Nous avons alors pris la décision de nous lancer dans la réalisation d’un film, dans l’espoir de permettre le débat et de créer un peu d’information dans les milieux européens, notamment dans les milieux qui vont devoir appliquer les protocoles de Kyoto et la suite, toute la suite, dans des lois... la survie de notre planète passe par cette réforme, c’est du moins notre avis.. "

LA CHASSE A L'ENFANT A COMMENCE DANS L'EURE, UNE MERE ET SES DEUX ENFANTS (3 et 5 ANS) EN RETENTION

La chasse à l'enfant a commencé dans l'Eure.
Deux enfants maliens (3 et 5ans) sont en rétention à Orléans avec leur mère (handicapée par desproblèmes de surdité du fait de violences conjugales). Voir le communiqué ci-dessous.

>> Pour protester :
> Fax préfecture de l'Eure : 02 32 38 24 15
> Fax Ministère de l'Intérieur : 01 40 07 21 09

Communiqué :

Mariam SYLLA, mère Malienne de Mohamed, cinq ans, et d'Aïssata, trois ans, est en rétention depuis le 11 mai à Rouen avec ses deux enfants.

Elle vit à Orléans où ses enfants sont scolarisés : Mohamed en grande section à l'école maternelle Jolibois à Orléans-La Source, Aïssata en petite section à l'école maternelle Claude Bernard à Orléans-La Source. Elle a été interpellée à Dreux, où elle s'était rendue pour visiter une amie. La préfecture de l'Eure a immédiatement pris un APRF (Arrêté préfectoral de reconduite à la frontière) et les a placés en rétention, en famille.

Madame Sylla vit en France depuis sept ans. Elle a été victime de graves violences conjugales qui lui ont laissé un lourd déficit auditif (elle a de ce fait temporairement bénéficié d'un titre de séjour pour raisons médicales).

Ces faits sont honteux, dans tous leurs aspects. D'abord parce qu'ils contreviennent ouvertement aux dispositions de la circulaire ministérielle du 31 octobre (prise, paraît-il, pour des raisons humanitaires !) qui suspend explicitement les reconduites de jeunes majeurs scolarisés et de parents d'enfants scolarisés jusqu'à la fin de l'année scolaire 2005-2006.
Mais surtout, le placement en rétention d'une jeune femme handicapée par les séquelles des violences qu'elle a subies et le fait que deux gamins de 3 et 5 ans soient, eux aussi, enfermés ne peuvent susciter indignation et colère. Est-ce un avant goût de ce que prépare Monsieur Sarkozy pour cet été ?

Quoi qu'il en soit, les enseignants, les élèves et leurs parents, les militants des droits de l'Homme ne peuvent accepter qu'un tel traitement soit infligé à des enfants et à leur mère. Ni maintenant, ni après la fin de l'année scolaire !

Nous demandons la libération immédiate de Mariam, Mohamed et Aïssata SYLLA. Nous demandons également l'engagement public du gouvernement et du ministre de l'Intérieur de ne faire procéder à aucune expulsion d'enfants scolarisés ou de parents d'enfants scolarisés pendant les congés d'été.

NON A LA CHASSE A L'ENFANT !

Organisations membres du réseau « Education sans frontières » ( au 10 04 2006)


LA PETITION NOUS LES PRENONS SOUS NOTRE PROTECTION EST A SIGNER ET A FAIRE SIGNER !!!!!!!) sur le site www.educationsansfrontieres.org

13 mai 2006

Journée de solidarité, lundi de Pentecôte...

Il s'agit d'un jugement tout-à-fait intéressant concernant la grève de la journée de "solidarité"

Bonsoir,
Les personnes qui hésitent pour des raisons financières à faire grève pendant la journée "dite de solidarité " peuvent prendre connaissance d'un jugement interessant rendu par le tribunal des Prudhommes de Romans: le salarié avait fait grève le lundi 16 mai 2005 et l'employeur avait retiré une journée de salaire.
Le salarié a saisi le tribunal des prudhommes qui a rendu les conclusions suivantes, favorables au salarié, le 4 avril 2006:

Attendu que les positions des parties sont contraires sur des points de droit.Attendu que la loi, reprise par l’article L.212-16-du code du travail, pour la journée de solidarité, pose le principe d’une journée supplémentaire de travail non rémunérée.

Attendu que la loi n’aborde pas le problème de retenue sur salaire.Attendu que la liste légale des jours fériés en FRANCE n’a pas été modifiée.Attendu que la France a ratifié le pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (ONU –1966-).

Attendu qu’une retenue sur salaire est une sanction qui doit faire l’objet d’une procédure spéciale qui n’a pas été mise en œuvre dans le cas précité.Attendu que la loi du 30 juin 2004 ne prévoyant rien pour les retenues, la note explicative du ministère de l’emploi complétant une circulaire, pour justifier la retenue effectuée sur la fiche de paie, invoquée par l’employeur n’a pas force de loi.

Attendu que les sanctions pécuniaires sont interdites.En conséquence, le Conseil de Prud’hommes de ROMANS constate :
- que la loi ne prévoyant rien au sujet de retenues sur salaires pour absence le jour du lundi de Pentecôte et aucune procédure de sanction pour absence n’ayant été mise en œuvre, la retenue sur salaire n’a pas de base légale,

PAR CES MOTIFS :Le Conseil statuant publiquement CONTRADICTOIREMENT et en DERNIER RESSORT, après en avoir délibéré conformément à loi, Condamne la STE SA TRIGANO VDL. à payer au salarié les sommes suivantes :
- 66,90€ pour paiement de la journée du 16 mai 2005
- 10,03€ au titre de la prime d’ancienneté afférente
- 5,57€ au titre de l’incidence 13° mois et 1 € au titre de l’article 700 du nouveau code de procédure civile.DIT que ces sommes sont exécutoires de droit conformément à l’article R 516-37 du code du travail.
Met les dépenses à la charge de la Sté TRIGANO VDL.

Vous pouvez consulter le jugement complet sur:
http://ul.cgt.romans.free.fr/doc/TRIGANO_LUNDI_PENTECOTE.pdf

12 mai 2006

PETITION RÉCLAMANT LA FERMETURE DES CENTRES DE RÉTENTION TEMPORAIRE EN EUROPE

GAUCHE UNITAIRE EUROPÉENNE (GUE)GAUCHE VERTE NORDIQUE (NGL)GROUPE PARLEMENTAIRE EUROPÉEN (GPE)
APPEL

ASSOCIEZ-VOUS À LA CAMPAGNE RÉCLAMANT LA FERMETURE DES CENTRES DE RÉTENTION TEMPORAIRE EN EUROPE

EN SIGNANT LA PRÉSENTE PÉTITION
http://www.no-fortress-europe.eu

L'immigration est actuellement l'une des principales questions à l'ordre du jour de l'Union européenne. Le Parlement européen va bientôt commencer à débattre d'une proposition de directive relative aux normes et procédures communes applicables dans les États membres au retour des ressortissants de pays tiers en séjour irrégulier.

Cette proposition de directive vise tous les ressortissants de pays tiers en séjour irrégulier dans l'un des États membres, sans prendre en considération les raisons de leur situation irrégulière. Il ressort clairement du contenu de la proposition que la Commission opte pour une démarche répressive s'agissant de la politique en relation avec le "phénomène migratoire", en mettant l'accent sur "la lutte contre l'immigration clandestine".

La proposition comporte nombre de points critiquables. Nous souhaiterions en particulier attirer l'attention sur l'institutionnalisation de la rétention administrative dans des centres temporaire de rétention. Sur la base de cette législation, la durée d'une telle rétention pourrait être portée à un maximum de six mois.
Dans les centres de rétention des migrants, les conditions sont comparables à celles qui existent dans les prisons, quand elles ne sont pas pires. A la suite de visites effectuées dans des centres de rétention, des ONG, des organisations internationales, des délégations parlementaires et des journalistes ont dénoncé le caractère inique et inhumain et l'état de dégradation de ces centres, où les droits de l'homme et les libertés fondamentales sont souvent violés et les migrants sont victimes de violences.

La rétention administrative est juridiquement absurde et instaure des sanctions pénales (détention) pour des délits administratifs, comme l'entrée irrégulière sur le territoire national ou la simple expiration des visas et permis de séjour. Dès lors que la durée de "la rétention administrative temporaire" peut être portée à six mois, il n'est pas juste de continuer à la qualifier de "temporaire". Cet instrument ne permet pas de contenir l'immigration clandestine et se révèle tout aussi inefficace s'agissant de l'identification des migrants.
Les centres de rétention sont souvent des structures gérées de façon trouble, et les organisations des droits de l'homme et des migrants s'en voient fréquemment refuser l'accès. La directive propose que les visites soient soumises à l'autorisation des États membres.
Dans les vingt-cinq États membres, il existe 178 centres de rétention, et d'autres ont été construits dans des pays candidats ou des pays voisins.Dans la perspective du débat parlementaire qui commencera dans quelques mois, nous souhaiterions mener de concert avec les organisations actives dans ce domaine une campagne européenne pour réclamer la fermeture de tous les centres de rétention de migrants en Europe.

Si vous souhaitez collaborer à la campagne ou simplement vous y associer (que vous soyez une organisation ou un citoyen), veuillez remplir les informations ci-après et cliquer sur "send".
Les signatures rassemblées sur ce site web seront communiquées aux gouvernements de l'UE et à la Commission européenne en vue de montrer que les individus et la société civile envoient un signal fort exigeant la fermeture des centres temporaires de détention dans l'ensemble de l'Europe :
Pour signer : No fortress Europe

Contre l'«immigration choisie»

Cf http://www.liberation.fr/page.php?Article=381397
La législation annoncée apparaît comme la plus restrictive depuis la Seconde Guerre mondiale.

Contre l'«immigration choisie»
Par Didier FASSIN et Nathalie FERRE et Françoise JEANSON et Patrick PEUGEOTQUOTIDIEN : vendredi 12 mai 2006
Didier Fassin président du Comede (Comité médical pour les exilés), Nathalie Ferré présidente du Gisti (Groupe d'information et de soutien aux immigrés), Françoise Jeanson présidente de Médecins du monde et Patrick Peugeot président de la Cimade (Service oecuménique d'entraide).
En réponse aux émeutes urbaines de l'automne, le président de la République avait identifié deux principales causes structurelles aux événements qui ont secoué le pays : les discriminations, dont sont victimes nombre de Français nés en France mais non considérés comme membres à part entière de la collectivité nationale ; et l'immigration, qui servait une fois de plus d'explication facile aux problèmes de la société française, au risque de nourrir encore la xénophobie. La première partie du diagnostic était juste, au moins partiellement ; la seconde est inexacte et son invocation dangereuse.
Dans les semaines qui ont suivi, le gouvernement a préparé deux textes de loi. L'un, dit sur l'égalité des chances, qui a donné lieu à une importante mobilisation contre sa mesure phare, le défunt «contrat première embauche». L'autre, révisant les conditions d'entrée et de séjour des étrangers et le droit d'asile, qui a été préparé dans une indifférence presque générale, hormis de la part des associations qui se sont réunies dans un front du refus d'une «immigration jetable».
Or si, en l'occurrence, le diagnostic est faux, il est fort probable que le traitement aggrave le mal qu'il est censé combattre. En précarisant un peu plus des dizaines de milliers de personnes et de familles, la législation annoncée apparaît déjà comme la plus restrictive depuis la Seconde Guerre mondiale, et ne peut qu'avoir des conséquences graves à court et moyen termes.

Derrière la formule apparemment neutre, voire consensuelle, d'une «immigration choisie», est annoncée en effet une série de mesures qui vont rendre plus vulnérables encore celles et ceux qui, souvent, n'ont guère le choix de leur lieu de résidence. Pour les demandeurs d'asile déboutés ­ à peine deux sur dix ont obtenu le statut de réfugié au cours des cinq dernières années, contre neuf sur dix il y a trois décennies ­, tout est souvent préférable au retour dans un pays où ils ont été persécutés, où des membres de leur famille ont été tués ou enlevés et où ils savent le sort qui leur est réservé s'ils rentrent. Beaucoup de conjoints et d'enfants d'étrangers en situation régulière qui ne peuvent accéder au regroupement familial ­ les conditions socio-économiques exigées n'ont cessé de s'élever depuis vingt ans ­ préfèrent vivre sans titre de séjour auprès des leurs, quel que soit le prix à payer, plutôt que de devoir rester loin de leurs proches. Quant à celles et ceux qui, depuis plus de dix ans, se sont intégrés dans la société française, ont contribué à son économie et ont développé des attaches ­ et qui se trouvent sans papiers, souvent après avoir connu de longues périodes de régularité ­, leur retour n'est guère envisageable. Or, tous se voient menacés par la législation en préparation.

La loi prévoit en effet de durcir, dans pratiquement tous les domaines, les conditions d'entrée et de séjour en France, alors que la proportion d'étrangers est la plus faible depuis longtemps et que nombre d'études montrent la nécessité pour l'économie d'un accroissement de l'immigration. Les nouvelles mesures n'affectent du reste pas seulement les flux. Elles concernent aussi les enfants de couples mixtes et les conjoints de Français qui sont soumis à des formes de contrôle toujours plus strictes. Elles touchent aussi les étrangers qui résident et travaillent en France de manière régulière et dont le licenciement par leur employeur donnerait lieu à une absence de renouvellement du titre de séjour. Ainsi la suspicion s'étend-elle progressivement à tous les étrangers, et leur précarité économique se double-t-elle désormais d'une précarisation juridique.
Déjà, une récente circulaire du ministère de l'Intérieur détaille toutes les circonstances dans lesquelles un contrôle d'identité est légal et une interpellation possible, du guichet de préfecture où l'on se présente pour obtenir un titre de séjour aux centres de soins et aux salles d'attente des hôpitaux où les malades viennent consulter, en passant par les logements détruits par un incendie devenus propices aux expulsions. On ne saurait mieux exprimer la pression policière qu'on entend faire peser sur les étrangers en situation irrégulière mais aussi, puisqu'ils ne portent pas de stigmate visible de leur absence de statut, sur l'ensemble des personnes que l'on peut supposer étrangères en raison de «signes objectifs d'extranéité», ce qui, en pratique, revient à signifier l'apparence physique. Nos associations, qui reçoivent ces personnes dont les souffrances de l'exil sont aggravées par les difficultés et les menaces qui pèsent sur leur quotidien, savent par expérience que chacun des durcissements de la législation depuis trois décennies a conduit à des situations individuelles dramatiques pour les étrangers et leurs enfants, à des reculs du droit bien au-delà des seuls irréguliers en principe visés, et à une dégradation du tissu social dont les conséquences à long terme sont aussi désastreuses que prévisibles.
Les périodes où la société française a fait porter aux étrangers le poids de ses problèmes correspondent aux pages les plus sombres de son histoire. Nos gouvernants, qui n'ignorent pas que les difficultés rencontrées par notre pays n'ont guère à voir avec l'immigration, prennent de lourdes responsabilités en laissant se détériorer ainsi les termes du contrat social qui, dans toutes les sociétés et à toutes les époques, lie les nationaux et les étrangers, les autochtones et les immigrés. Les parlementaires s'honoreraient en ne suivant pas cette voie dangereuse.

Aux associations qui défendent les étrangers et les immigrés, il est souvent reproché de ne pas avoir le sens des responsabilités.
Nous affirmons qu'aujourd'hui, c'est le gouvernement qui, en sacrifiant l'avenir du vivre ensemble et en donnant de mauvaises solutions à de faux problèmes pour de mauvaises raisons, fait preuve d'irresponsabilité.

Tenter aujourd'hui de nous faire croire que les frustrations exprimées par les enfants de parents immigrés sont la conséquence d'une immigration mal maîtrisée et non des discriminations dont ils font l'objet, prétendre qu'il faut donc durcir notre législation au risque de fragiliser un peu plus les familles étrangères, c'est contribuer à produire ce qu'on prétend combattre et nous exposer à des lendemains difficiles.

Texte Rigolo anti bush et anti sectaire

Lorsque la foi devient haineuse,
bénis soient ceux qui doutent !
(Le Périple de Baldassare)

Doubleyou (Bush), on le sait, puise son inspiration dans la Bible ("Jésus est mon philosophe préféré", a-t-il déjà dit).
S'il est contre le mariage gay, c'est parce que la Bible s'est prononcécontre.Récemment, une célèbre animatrice radio états-unienne fit remarquer quel'homosexualité est une perversion.- C'est ce que dit la Bible dans le livre du Lévitique, chapitre 18, verset22 :
"Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme : ce serait une abomination". C'est clair, non? La Bible le dit. Un point, c'esttout, affirma-t-elle.

Quelques jours plus tard, un auditeur lui adressa une lettre ouverte.

" Merci de mettre autant de ferveur à éduquer les gens à la Loi de Dieu. J'apprends beaucoup à l'écoute de votre programme et j'essaie d'en faireprofiter tout le monde. Mais j'aurais besoin de conseils quant à d'autreslois bibliques.

1)Par exemple, je souhaiterais vendre ma fille comme servante, tel quec'est indiqué dans le livre de l'Exode, chapitre 21, verset 7. A votreavis, quel serait le meilleur prix ?

2) Le Lévitique aussi, chapitre 25, verset 44, enseigne que je peux posséder des esclaves, hommes ou femmes, à condition qu'ils soient achetésdans des nations voisines. Un ami affirme que ceci est applicable auxMexicains, mais pas aux Canadiens.
Pourriez-vous m'éclairer sur ce point ? Pourquoi est-ce que je ne peux pasposséder des esclaves canadiens ?

3) Je sais que je ne suis autorisé à toucher aucune femme durant sa périodemenstruelle, comme l'ordonne le Lévitique, chapitre 18, verset 19. Commentpuis-je savoir si elles le sont ou non ? J'ai essayé de le leur demander,mais de nombreuses femmes sont réservées ou se sentent offensées.

4) J'ai un voisin qui tient à travailler le samedi. L'Exode, chapitre 35,verset 2, dit clairement qu'il doit être condamné à mort. Suis-je obligé dele tuer moi-même ?Pourriez-vous me soulager de cette question gênante d'une quelconquemanière ?

5) Autre chose : le Lévitique, chapitre 21, verset 18, dit qu'on ne peutpas s'approcher de l'autel de Dieu si on a des problèmes de vue. J'aibesoin de lunettes pour lire. Mon acuité visuelle doit-elle être de 100% ?Serait-il possible de revoir cette exigence à la baisse ?

6) Un dernier conseil. Mon oncle ne respecte pas ce que dit le Lévitique,chapitre 19, verset 19, en plantant deux types de culture différents dansle même champ. Idem pour sa femme, qui porte des vêtements faits dedifférents tissus, coton et polyester.
De plus, mon oncle passe ses journées à médire et à blasphémer.Est-il nécessaire d'aller jusqu'au bout de la procédure embarrassante deréunir tous les habitants du village pour lapider mon oncle et ma tante,comme le prescrit le Lévitique, chapitre 24, verset 10 à 16 ?
Ne pourrait-on pas les brûler vifs au cours d'une réunion familiale privée,comme cela se fait pour ceux qui dorment avec des membres de leur belle-famille, tel qu'il est indiqué dans le livre sacré, chapitre 20,verset 14 ?

Je me confie pleinement à votre aide. Merci de nous rappeler que la parole de Dieu est éternelle et immuable. Un point, c'est tout."

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11 mai 2006

PROJET DE LOI POUR L'INÉGALITÉ DES CHANCES

Je vous invite à lire ceci sur le projet de loi sur l'égalité des chances :
http://nantes.indymedia.org/article.php3?id_article=7948

On s'est tou-te-s battues contre le CPE... EVIDEMMENT !
Sauf qu'il ne faudrait pas oublier qu'il y a d'autres trucs bien dangereux dans le PROJET DE LOI POUR L'ÉGALITÉ DES CHANCES.

Histoire de ne pas oublier mais avec les bonnes sources, voici les liens "officiels" :
ASSEMBLEE NATIONALE :
projet initial PROJET DE LOI pour l'égalité des chances. Document mis en distribution le 16 janvier 2006 N° 2787 et sa Version pdf Dossier & travaux préparatoires
SENAT : adoption du projet modifié Dossier d'information PROJET DE LOI POUR L'ÉGALITÉ DES CHANCES (urgence déclarée)

Petit historique :
Comme si c'était une réponse à la vague de violences urbaines de novembre 2005, Jean-Louis Borloo propose le 11 janvier le "troisième pilier" de son plan de cohésion sociale, intitulé "l'égalité des chances".
Puis Dominique de Villepin annonce sans concertation le 16 janvier la création du CPE. Prit de peur, il fait appel à l'article 49-3 de la Constitution pour l'imposer à l'Assemblée Nnationale.
Le 1er mars : Le Sénat adopte, dans la nuit, l'article 3 bis du projet de loi sur l'égalité des chances, instaurant le CPE, au terme d'une vingtaine d'heures de débat, et avec 172 voix pour, 142 contre, la majorité d'UDF votant avec la gauche ou s'abstenant. Lors de sa séance publique du dimanche 5 mars 2006, le Sénat adopte le projet de loi, à la veille des manifestations contre le CPE. Après plus de 90 heures de débats et l'examen de 900 amendements et 5 motions, le texte a été adopté par 178 voix pour, 127 voix contre et 21 abstentions. L'UMP a voté pour, la gauche a voté contre.

Contenu du projet :
Ce projet contient des dispositifs déclinés autour de cinq axes : "l'éducation, l'emploi et le développement économique" ; "l'égalité des chances et la lutte contre les discriminations" ; "l'aide aux parents pour l'exercice de leur autorité parentale" ; "le pouvoir des maires en matière de lutte contre les incivilités" ; "la création du service civil volontaire".

Création du contrat première embauche (CPE) pour les jeunes de moins de 26 ans dans les entreprises de plus de 20 salariés, assorti d'une période d'essai de deux ans. Le CPE donne droit à une indemnisation chômage au bout de quatre mois, alors que le droit individuel à la formation s'ouvre dès la fin du premier mois. Les employeurs peuvent bénéficier d'un soutien de l'État lors de la conclusion de contrats à durée indéterminée, à temps plein ou à temps partiel. La durée du travail stipulée au contrat doit être au moins égale à la moitié de la durée du travail de l'établissement. L'aide de l'État est accordée, le cas échéant de manière dégressive, pour une durée maximale de trois ans. Pendant 2 ans, employé et employeur peuvent rompre le contrat sans explication.

Réforme de l'apprentissage ouvrant la possibilité de signer un contrat d'apprenti dès 15 ans : apprentissage junior. "Volontaire" et "réversible" avec "le versement d'une gratification" en 2 phases : 14 et 15 ans. Dans les douceurs possibles des méandres de ce texte, possibilités pour les mineurs de travailler de nuit.

Mise en place d'un "contrat de responsabilité parentale" : Le projet de loi permet au président du conseil général de demander à la justice la mise sous tutelle des prestations familiales en cas de non-respect de ce contrat. Déjà appliqué dans certains endroits, ce genre de mesure n'a évidemment toujours pas démontré son efficacité. seuls résultats constatés : précarisation et colère accrue !

Création d'un "service civil volontaire". Euh...
Création d'une "Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances". C'est beau ! ! !
Mesures spécifiques pour lutter contre les discriminations dans le domaine audiovisuel. Ce qui a permis à notre petit Nicolas de nous annoncer la venue d'un noir (si, si) cet été au JT ! Procédé idéal pour stigmatiser le journaliste en question, et pointer (s'il y'en avait besoin !) le rapport entre politique, TV et bizness !
Six préfets "à l'égalité des chances" vont être nommés, dont trois en région parisienne.
Création d'une quinzaine de nouvelles zones franches urbaines avec un système d'exonérations de charges fiscales et sociales pour les entreprises qui souhaitent s'y installer.
Elargissement des conditions d'accès au dispositif de soutien à l'emploi des jeunes en entreprise (SEJE). Celui-ci pourrait désormais profiter aux jeunes, jusqu'à 25 ans, issus de zones urbaines sensibles (ZUS)

Légalisation du "testing", pratique développée par SOS-Racisme, afin d'établir de façon incontestable l'existence ou non d'un comportement discriminatoire.

Ajout dans la loi, contre l'avis du gouvernement, du principe du CV anonyme pour les entreprises d'au moins 50 salariés pour lutter contre les discriminations à l'embauche. Ensuite les modalités d'applications seront déterminées par décret en Conseil d'État. Le risque est que ce décret ne voit jamais le jour ou ne prévoit pas de sanction.

10 mai 2006

Manif; samedi 13 mai, 15h à partir de République POUR LE RETRAIT DU PROJET DE LOI SUR L'IMMIGRATION

Samedi 13 mai 2006
à partir de 15h00 - République
MANIFESTATION Tous Unie(s) Contre Une Immigration Jetable
Signer la pétition contre ce projet de loi : www.contreimmigrationjetable.org
Parce qu'il n'existe pas d'êtres sous-humains, la manif nationale du samedi 13 mai à Paris est déterminante.
Le 29 avril, 15 000 manifestants à Paris et plusieurs milliers d'autres à Amiens, Avignon, Bordeaux, Caen, Clermont-Ferrand, Colmar, Grenoble, Limoges, Marseille, Metz, Nancy, Poitiers, Rennes, Strasbourg, Tours. Ailleurs aussi sans doute.
Après le CNE et le CPE, le gouvernement poursuit sa marche forcée vers la précarisation et l'inégalité des chances.
C'est le tour des étrangers. Des rafles massives à la couleur de la peau se multiplient partout en France ; une circulaire scandaleuse du 21 février dernier sur les conditions d'interpellation détaille les moyens de piéger les sans-papiers. Une loi sur la validité du mariage multiplie les obstacles aux mariages entre Français et étrangers. Le ministre de l'intérieur ne craint pas d'épouser les propos xénophobes de l'extrême droite stigmatisant les migrants. Le terrain est ainsi préparé pour faire passer ce nouveau projet de loi « relatif à l'immigration et à l'intégration ».
Derrière l'« immigration utile » se cache une conception archaïque de l'humanité selon laquelle certains êtres humains sont, par nature, les outils des autres.
Derrière l'« immigration subie », se cache l'idée que ces êtres humains n'ont pas de droits par eux-mêmes, que leur vie familiale, leur vie privée, leurs besoins de protection sont négligeables s'ils ne sont pas utiles à la prospérité de la France.

Si ce projet de loi était accepté :
- la France deviendra un pays où les étrangers qualifiés de « subis » se verront refuser le droit à mener une vie familiale normale et au respect de la vie privée ;
- la France deviendra un pays où les étrangers seront des outils de la prospérité nationale sélectionnés selon leurs compétences ou selon les besoins provisoires de l'économie et jetables après usage ;
-les sans-papiers seront condamnés à la clandestinité à vie puisque le projet de loi supprime la régularisation des sans-papiers au bout de dix ans de présence en France ;
- le travailleur migrant jetable sera souvent au mieux en situation marginale au regard droit du travail, au pire exclu ;
- l'accès au séjour dépendra du bon vouloir du préfet ;
- l'accès à un titre de séjour de longue durée, condition de l'intégration, sera soumis à des conditions inaccessibles en situation instable.

Comme le CPE, ce projet de loi :
-enfreint les droits fondamentaux et les principes constitutionnels
-ouvre la voie à un projet de société précaire pour tous
-doit être retiré

POUR LE RETRAIT DU PROJET DE LOI SUR L'IMMIGRATION

Une fillette de 12 ans venue rejoindre ses parents en France, Est ce de l’immigration subie ?

Communiqué
Une fillette de 12 ans venue rejoindre ses parents en France,
Est ce de l’immigration subie ?

10 mai 2006

Alors que les députés s’apprêtent aujourd’hui même à durcir encore les conditions du regroupement familial, une jeune fille de 12 ans est maintenue dans la zone d’attente de Roissy depuis 6h30 ce matin. Elle peut être refoulée à tout moment.
Née en France, H.D est repartie vivre en Guinée avec sa mère. Son père est en situation régulière en France depuis 1982. Il a été rejoint par son épouse en 2005.

Pour pouvoir faire une demande de regroupement familial, les enfants doivent être à l’étranger durant toute la procédure. C’est pourquoi la jeune H.D a été hébergée par sa grand-mère. Mais la demande introduite le 16 octobre 2002 a été rejetée en septembre 2003.
La préfecture contestait la validité des documents d’état civil étrangers produits et jugeait insuffisantes les conditions de ressources et de logement. Un recours gracieux devant le préfet de Paris a été tenté avec à l’appui, des documents certifiés conformes, des justificatifs de revenus et un accord du propriétaire pour agrandir le logement … mais en vain.

Le regroupement familial désormais impossible et le décès récent de sa grand-mère (14 mars 2006) ont naturellement conduit le père à aller chercher sa fille en Guinée. Ils ont été bloqués ce matin à l’aéroport de Roissy. Monsieur D. a pu entrer en France mais la police aux frontières a retenu la petite H.D en zone d’attente.

Lorsqu’il s’agit d’enfants de treize ans, ces derniers sont placés dans un hôtel situé sur la plate-forme aéroportuaire. Ils y sont gardés, parfois plusieurs jours par une personne ne disposant d’aucune qualification particulière. Nous avons récemment constaté qu’il pouvait s’agir de jeunes étudiantes recrutées par le biais d’une agence de babysitting, qui ne sont aucunement préparées à ce type de situations.

Ces jeunes enfants sont continuellement transportés entre l’hôtel et les bureaux de la police pour y être interrogés, ou encore vers la zone d’hébergement (ZAPI 3) pour recevoir la visite de leurs parents. A la fin de leur visite, les plus jeunes doivent le plus souvent être arrachés des bras de leur père ou mère. Ils ne comprennent pas ce qu’ils perçoivent pour un abandon et refusent parfois de s’alimenter.

Par ailleurs, l’Anafé ne peut pas faire valoir les droits des mineurs de treize ans. Présente en zone d’hébergement, l’association se voit opposer un refus à ses demandes de les rencontrer. L’adresse de l’hôtel est tenue secrète afin, selon la police aux frontières, d’empêcher la famille d’aller chercher l’enfant.

Lorsqu’un étranger est en zone d’attente, il ne peut jamais exercer un recours en ayant la certitude que son dossier sera examiné par un juge, pas même le juge pour enfants, avant que la police aux frontières ne risque de procéder à son réacheminement. C’est seulement le quatrième jour qu’un juge est obligatoirement amené à se prononcer sur le maintien en zone d’attente. Encore faut-il que l’étranger soit encore présent… C’est ce qui explique certainement que la police agisse avec zèle et que la durée moyenne de maintien soit inférieure à deux jours. L’Anafé s’inquiète de constater que les mineurs, qui se trouvent par définition dans une situation de danger, subissent le même sort.

Sous le régime de la loi actuelle, les parents de H.D n’ont pas eu le droit d’être rejoints par leur fille. Combien de familles subiront les conséquences des restrictions au droit de vivre en famille apportés par la loi en phase d’être adoptée ?
Contacts Anafé : Hélène Gacon – 06 80 84 89 50
21 ter rue Voltaire 75011 Paris – Tél/fax : 01.43.67.27.52 –
E-mail : contact@anafe.orghttp://www.anafe.org/

Drôle ; Discours inversé !

Lisez tout et suivez l'instruction en bas.....
Discours virtuels de sarkozy au palais des congrés le :

>> "Dans notre parti politique, nous accomplissons ce que nous promettons.
> seuls les imbéciles peuvent croire que
> nous ne lutterons pas contre la corruption.
> parce que, il y a quelque chose de certain pour nous :
> l'honnêteté et la transparence sont fondamentales pour atteindre nos idéaux.
> nous démontrons que c'est une stupidité de croire que
> les mafias continueront à faire partie du gouvernement comme par le passé.
> nous assurons, sans l'ombre d'un doute, que
> la justice sociale sera le but principal de notre mandat.
> malgre cela, il y a encore des gens stupides qui s'imaginent que
> l'on puisse continuer à gouverner
> avec les ruses stupides de la vieille politique
> quand nous assumeront le pouvoir, nous ferons tout pour que
> soit mis fin aux situations privilègiées et aux trafics d'influences.
> nous ne permettrons d'aucune façon que
> nos enfants meurent de faim
> nous accomplirons nos desseins même si
> les reserves économiques se vident complètement
> nous exercerons le pouvoir jusqu'à ce que
> vous aurez compris qu'à partir de maintenant
> nous sommes l' U.M.P la nouvelle politique."

Lisez maintenant de bas en haut...
en commençant par la dernière ligne et en remontant jusqu'au début...

De Bové à Besancenot / réponse, Unification des anti-libéraux

De Bové à Besancenot / réponse

Pour poursuivre cet échange qui se fait par voie de presse (et non dans les antichambres ou via des téléphones portables qui échapperaient aux observations publiques) il convient de souligner un autre point.
Cette invitation mutuelle s’appuie sur un même besoin, sur des convictions convergentes.
Une alternative à une candidature unique de la gauche anti libérale serait un accord préalable sur un programme – c’est le minimum et nous pouvons en attendre le maximum- mais aussi sur des objectifs communs de transformations nécessaires (c’est ce que propose J. Bové), mais encore, faudrait-il alors proposer aussi un gouvernement, en tout cas, une répartition préalable des rôles de gouvernance.

Qu’une candidature « unique », du moins collective regroupant les anti libéraux déclarés à tendance radicale soit accompagnée d’une telle clarté permettrai sans doute à chacun de voir les effets réels des accords et des ententes (au sens noble) de ceux qui souhaitent engager le fer contre un ordre en cours et contre lequel il convient de s’organiser clairement dans un esprit collectif et solidaire et non partisan. Cela changerait sans doute quelques habitudes en terme de représentation : représentation politique d’abord, représentation des pratiques politiques ensuite.

Olivier, causons, mais vite !, par José Bové
LE MONDE 09.05.06 14h18 • Mis à jour le 09.05.06 14h18


Il y a une semaine, dans ces colonnes, Olivier Besancenot a proposé que nous "causions" de l'éventualité d'une candidature unitaire de la gauche "antilibérale", lors de l'élection présidentielle de 2007. Je lui réponds bien volontiers que je suis prêt à causer avec lui comme avec beaucoup d'autres, à la condition toutefois que nous parlions sans arrière-pensées et, surtout, sans préalables. L'unité est une démarche qui, pour réussir et rassembler vraiment, ne supporte pas les considérations tactiques.
Elle suppose, en revanche, une volonté qui transgresse les intérêts respectables mais identitaires des formations politiques qui en seraient parties prenantes. L'enjeu, en effet, n'est pas tant une coalition qu'une dynamique électorale.

Où en sommes-nous ? Un an après la victoire du non au référendum sur la ratification du projet de Constitution européenne, et quelques semaines après la mobilisation populaire victorieuse contre le CPE, l'alternative est clairement posée. Doit-on se résigner à ce que nos gouvernants - fussent-ils de gauche - conduisent des politiques d'adaptation à la mondialisation libérale, avec tous les dégâts sociaux collatéraux que l'on connaît ? Ou peut-on, dans les urnes et dans la rue, imposer de nouvelles orientations dont le fondement soit de combattre réellement le chômage, de redonner espoir à toute une génération et d'en finir avec l'exclusion sociale ?

La campagne présidentielle qui s'ouvre est l'occasion d'en débattre pour toutes celles et tous ceux qui sont scandalisés par les parachutes dorés des patrons du CAC 40, qui refusent d'offrir comme seule perspective aux jeunes un avenir de précarité, qui imaginent une société plus solidaire et plus démocratique, bref qui souhaitent remettre le monde en mouvement. Ce débat, me semble-t-il, appelle deux démarches intimement liées. D'une part, il s'agit bien de discuter du fond des choses, autrement dit d'un projet politique qui rompe avec la logique économique libérale et productiviste de ces vingt-cinq dernières années. D'autre part, il est décisif de partager la discussion avec l'ensemble des acteurs du mouvement social et pas seulement avec les appareils politiques.

Le spectacle qu'offre le Parti socialiste, hélas, n'est pas de nature à faire oublier le 21 avril 2002 et ses tristes conséquences. L'unité retrouvée dans la bataille contre le CPE camoufle mal un grand questionnement programmatique. Les sondages les plus flatteurs ne peuvent faire office de projet de transformation sociale. Les socialistes, par exemple, sont-ils tous d'accord pour revenir au contrat unique de travail à durée indéterminée ? Sont-ils tous d'accord pour mettre en chantier une nouvelle République ? Sont-ils tous d'accord pour la régularisation de tous les sans-papiers ? Sont-ils tous d'accord pour prendre acte de la volonté populaire de construire une Europe sociale et démocratique ?

La gauche qui combat la mondialisation libérale, en revanche, paraît plus homogène sur les grands enjeux de 2007. Il faut naturellement le vérifier et le valider. Mais, de la Ligue communiste révolutionnaire jusqu'au Verts, en passant par le Parti communiste, les alternatifs et tous les acteurs des mouvements sociaux, il semble qu'il y ait un large consensus aujourd'hui sur un programme de rupture avec la logique du tout-marché, du tout-libéral. Nous sommes, en effet, à peu près tous d'accord pour proposer un plan d'urgence et d'intégration sociale pour les plus démunis, pour assortir le contrat de travail d'une sécurité sociale professionnelle tout au long de la vie, pour considérer que les salariés ne doivent plus nécessairement être la variable d'ajustement pour les actionnaires, pour réclamer la proportionnelle aux législatives et une profonde réforme des institutions, pour exiger que les prochaines élections européennes soient "constituantes", pour imposer un moratoire sur les OGM et le projet d'EPR.

Ce large consensus ne suffirait cependant pas à dynamiser une candidature unitaire qui ne serait pas portée par toutes les composantes du mouvement social. Je comprends bien que Marie-George Buffet s'imagine la mieux à même de fédérer la gauche du "non", qu'Olivier Besancenot rêve d'incarner la "gauche anticapitaliste" ou même que la gauche des Verts ait tenté de promouvoir une candidature labellisée "gauche radicale". Mais la légitimité de l'unité ne peut se passer des acteurs syndicaux, associatifs ou "mouvementistes" qui espèrent et réclament, d'une manière ou d'une autre, un autre débouché électoral aux luttes que la dispersion entre de multiples candidatures à la gauche du PS.

C'est de cela qu'il convient désormais de discuter tous ensemble. L'un des enjeux majeurs du cycle électoral qui vient, ne l'oublions pas, est de briser la spirale de l'abstention et du découragement dans les couches de la population les plus exposées à l'exclusion ou à la souffrance sociale. Il n'y aura pas de remobilisation électorale sans processus démocratique de discussion et de conviction dans les milieux populaires, à commencer par les banlieues. A nous d'imaginer le chemin d'une proposition puis d'une désignation, quel que soit notre candidat ou notre candidate, dont le point d'aboutissement ait une portée symbolique autrement plus forte que le vote des seuls adhérents d'un parti.

Voilà ce dont je suis prêt à discuter avec Olivier et beaucoup d'autres, en ayant la ferme intention d'être disponible, le cas échéant, pour soutenir de toutes mes forces la candidature unitaire qui apparaîtrait la meilleure. J'y ajoute, toutefois, deux conditions. D'abord je souhaite qu'il s'agisse bien d'une démarche collective de campagne, bousculant les règles de l'aventure individuelle et donnant la priorité au collectif plutôt qu'à la starisation. Ensuite je considère que l'ennemi principal doit bien être désigné comme la droite et l'extrême droite, et non pas, indirectement ou subrepticement, comme le Parti socialiste. Si nous sommes d'accord, il n'y a plus beaucoup de temps à perdre. Causons, mais vite !

José Bové est membre de la Confédération paysanne.

09 mai 2006

Conférence non gouvernementale euro-africaine

Je vous mets ici un texte de la liste de diffusion Terra qui m'apparu très intéressant en ces temps où notre gouvernement tente de faire passer le projet de loi scandaleux sur l'immigration (CESEDA, Code d'Entrée et de Séjour des Etrangers et Demandeurs d'Asile)

Conférence non gouvernementale euro-africaine
Migrations, droits fondamentaux et liberté de circulation

30 juin et 1er juillet 2006, Maroc (Rabat – Bouznika)

Nous, acteurs des sociétés civiles d’Afrique subsaharienne, Afrique du Nord et Europe, militants engagés dans la lutte pour les droits des migrants et dans la solidarité avec les exilés, spectateurs indignés de l’hécatombe en vies humaines qui s’amplifie d’année en année au large des côtes méditerranéennes et atlantiques, refusons la division de l’humanité entre ceux qui peuvent circuler librement sur la planète et ceux à qui cela est interdit, refusons également de vivre dans un monde aux frontières de plus en plus militarisées qui segmentent nos continents et transforment chaque groupe de pays en forteresse assiégée.
Nous savons que l’origine du « problème », sur ces questions migratoires, entre l’Europe et l’Afrique est à chercher d’abord en Europe : ce n’est pas le flux migratoire africain, démographiquement insignifiant, qui envahit l’Europe mais les intérêts, le protectionnisme et les phobies de celle-ci qui impose d'une main des accords de libre commerce et s'érige de l'autre en forteresse assiégée, fermant les frontières les unes après les autres. Cette Europe stigmatise l’étranger comme menace et opère un amalgame inadmissible entre migration et terrorisme, dévoie l’aide au développement en moyen de lutte anti-migratoire et transforme le droit d’asile en droit de rejet pour justifier les rafles et expulsions des déboutés. Cette Europe multiplie les accords avec les pays de la rive Sud de la Méditerranée pour imposer le partage des politiques de filtrage et de répression des migrations, subordonnant même des acteurs de solidarité à des finalités de fixation au loin des étrangers. Cette responsabilité première des Etats européens n'exonère pas de leurs propres responsabilités les Etats d’Afrique lorsque leurs carences et dysfonctionnements dégénèrent en marasmes politiques ou économiques qui ne laissent à leurs citoyens d’autre espoir que celui du départ. Mais nul ne peut ignorer l'état des rapports de forces entre les Etats européens et ceux d'Afrique.
Sur la base des évolutions politiques et diplomatiques observables depuis dix ans au moins et des développements les plus récents, nous constatons l’incapacité des acteurs institutionnels, notamment dans l’espace euro-méditerranéen et euro-africain, à s’abstraire des idéologies anti-migratoires qui prédominent au sein des élites dominantes notamment en Europe et par contagion, de plus en plus, au nord de l’Afrique. A quelques mois de prochaines conférences intergouvernementales sur le sujet, nous craignons plus que jamais que les technocraties policières et diplomatiques s’accordent par delà les frontières, sur la fermeture sélectives de celles-ci aux plus démunis et aux plus exposés tant à la misère qu’aux persécutions. Nous savons que les nationalismes xénophobes constituent un référentiel de politique gouvernementale toujours aussi facile d’utilisation et aussi dangereux pour notre avenir qu’il a été dévastateur dans notre passé. Nous savons que ce référentiel peut s’adjoindre des logiques marchandes de tri sélectif de la main d’œuvre utile et de drainage des cerveaux. Nous pensons qu’il existe un risque réel de consensus élitaire fondé sur des arrangements réciproques par-delà la Méditerranée, sur les dissociation d’intérêts entre les élites et les peuples et menant à la constitution de zones tampons ainsi qu'à la segmentation de l’Afrique.
Pour ces raisons…
Nous appelons l’ensemble des acteurs des sociétés civiles d’Afrique du Nord, d’Afrique Subsaharienne et d’Europe à participer à la CONFERENCE NON GOUVERNEMENTALE EURO-AFRICAINE sur le respect des droits fondamentaux des migrants, sur la liberté de circulation pour tous, sur une politique de développement et de partage de la prospérité non conditionnée à des finalités sécuritaires, sur la lutte contre les politiques sécuritaires et leurs conséquences, sur des politiques d’accueil et d’intégration qui réhabilitent le droit d’asile et assurent la reconnaissance aux personnes migrantes de l’ensemble de leurs droits, de travailleurs et de citoyens.
Au terme de cette Conférence sera adopté le premier Manifeste non gouvernemental euro-africain sur les migrations, les droits fondamentaux et la liberté de circulation.

Dates de la Conférence : 30 juin et 1er juillet 2006
Pays d’accueil : Maroc (Rabat – Bouznika)
Lors d’une réunion tripartite Afrique subsaharienne – Maghreb – Europe qui s’est tenue à Rabat le 1er avril, l’initiative de la Conférence a été prise par les personnes, organisations et réseaux suivants :

MIGREUROP / réseau TERRA (France) / Plateforme Migrants – PFM (Maroc) : AFVIC (Maroc), Alterforum (Maroc), AMDH (Maroc), AMERM (Maroc), APDHA (Espagne), ATMF (France), ATTAC (Maroc), Caritas (Maroc), Hommes et environnement (Maroc), Chabaka (Maroc), CIMADE (France), Pateras de la vida (Maroc) / ABCDS (Maroc) / ARCOM (Maroc) / ASDHOM (France) / CESAM (Maroc) / CIRE (Belgique) / Collectif des réfugiés (Maroc) / Conseil des migrants subsahariens (Maroc) / GISTI (France) / SOS migrants (Belgique) / Ali BENSAAD (géographe, Université de Provence et IREMAM-CNRS) / Mehdi ALIOUA (Doctorant en Sociologie / Université de Toulouse le Mirail) / A. Belguendouz (Universitaire, chercheur en migrations à Rabat)

Secrétariat du Comité de Préparation : Association Marocaine des Droits de l’Homme (AMDH)
Contact : conferencemigrations@gmail.com
Date limite de pré-inscription : 20 mai 2006

07 mai 2006

PEINE DE MORT USA, un condamné met 1h à mourir

PEINE DE MORT USA :
un condamné met 1h à mourir
NOUVELOBS.COM
03.05.06 12:32

Un condamné a mis plus d'une heure et demie à mourir mardi après une série de dysfonctionnements, relançant le débat sur la "cruauté" de l'injection létale.
L 'exécution d'un homme par injection a pris près d'une heure et demiemardi 2 mai dans l'Ohio, une durée particulièrement longue qui vaalimenter le débat sur cette méthode de mise à mort, de plus en pluscontestée aux Etats-Unis.

Le huitième amendement à la Constitution américaine interdit les"châtiments cruels et exceptionnels".Dans plusieurs états, dont l'Ohio, la Floride et la Californie, des recours judiciaires ont été déposés contre l'injection létale,considérée comme "cruelle et exceptionnelle" par les demandeurs. EnCaroline du Nord, la procédure a dû être modifiée pour une exécution lemois dernier: un électro-encéphalogramme mesurait le degré de conscience du condamné tandis qu'une équipe médicale se tenait prête à intervenir en cas de besoin.

Ce n'était pas le cas mardi au Centre correctionnel de l'Ohio du Sud,pour l'exécution de Joseph Lewis Clark, 57 ans.

Après l'intervention du condamné à mort, le rideau a été tiré sur lavitre derrière laquelle les témoins regardaient l'exécution. Ils ont puentendre Joseph Clark gémir et grogner.
Le rideau a été rouvert 40minutes plus tard, à 11h17. Le condamné avait les yeux fermés. Il asoulevé la tête plusieurs fois et a respiré profondément avant des'étendre, sans vie.
Le décès a été prononcé à 11h26.
Joseph Lewis Clark avait été condamné à mort en 1984 pour une séried'attaques à main armée. Il avait tué un employé de supérette puis, lelendemain, un employé de station-service.
Il avait été arrêté troisjours plus tard, après avoir blessé par balles un homme qui retirait del'argent à un distributeur de billets.

Le gouvernement fédéral a recours aux injections létales, ainsi que 37 des 38 états américains où la peine capitale est en vigueur -le Nebraska utilise encore la chaise électrique.
D'après les associations anti-peine de mort, des batailles judiciairessont engagées contre la procédure d'injection dans au moins 14 états américains.
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Crap-blah@rezo.net - http://listes.rezo.net/mailman/listinfo/crap-blah

03 mai 2006

Coupe du Monde de Football ou de la prostitution

Coupe du Monde de Football
Non aux bordels du Mondial !


Du 9 juin au 9 juillet 2006, 12 villes allemandes accueilleront la Coupe du monde de Football et 3 millions de spectateurs environ - majoritairement des hommes - s y déplaceront. Un évènement sportif qui aiguise tous les appêtits même les plus sordides.
Évènement sportif ou mega bordel ?
A l'occasion de cet événement, l'industrie du sexe a érigé un gigantesque complexe prostitutionnel. Un méga bordel de 3000 m2 pouvant accueillir 650 "clients" en même temps est déjà construit à Berlin a côté du principal stade de la Coupe du Monde. De plus, auprès de chaque stade, dans des zones clôturées de la taille d'un terrain de football, on a construit des "cabanes du sexe" ressemblant à des wc et appelées joliment "cabines de prestation". Préservatifs, douches et parkings sont à la disposition des acheteurs avec un souci particulier de protéger leur "anonymat". Pour rentabiliser ces investissements et spéculant sur une demande accrue, les proxénètes et autres entrepreneurs de sexe s'apprêtent à importer des dizaines de milliers de femmes "supplémentaires", issues majoritairement de pays pauvres.
Le corps des femmes n'est pas une marchandise
La prostitution, cette exploitation du sexe et de la misère, cette domination d'un sexe sur l'autre, est-ce cela les rapports entre hommes et femmes que nous voulons ?

Quel monde, quelle société voulons-nous ? Que tout s'achète et se vende ? Que le corps humain soit une marchandise comme les autres ?
Les femmes ne seraient-elles que des objets ? Et les hommes que des machines à baiser incapables de respecter la dignité et l'intégrité d'autres êtres humains ?
Nous disons NON au système prostitutionnel qui organise l'accès payant des hommes au corps des femmes ;
Nous disons NON à la demande, à «ceux qui veulent payer pour ça» !
Nous disons NON à la banalisation de la prostitution qui ne fait que masquer les violences pourtant extrêmes inhérentes à celle-ci ;
Nous disons NON à la traite des êtres humains et à tout ce système prostitutionnel qui génère d'immenses profits pour les exploiteurs.
Agissons pour que le Mondial de football ne fasse pas la promotion publique de la traite et de la prostitution des femmes
* En obtenant que les membres des équipes de football, les clubs de supporteurs et les Fédérations rendent publique leur opposition à cette exploitation sexuelle ;
* En exigeant que les pays comme la France - qui ont ratifié les Conventions et Protocoles contre la prostitution et la traite - s'opposent à la promotion de la prostitution pendant la Coupe du Monde, demandent la fermeture de ces bordels, ou se retirent de la compétition ;
* En protestant auprès du gouvernement allemand et de ses ambassades par lettres et délégations ;
* En appelant chacun et chacune à signer la pétition de la Coalition contre le trafic des femmes , http://catwepetition.ouvaton.org ;
* En rejoignant la mobilisation et les différentes actions que nous déciderons ensemble.

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A l'appel de : Coordination Française Marche Mondiale des Femmes, Collectif National Droits des Femmes, Coalition contre le trafic des femmes.
Premiers signataires : Les Chiennes de Garde, Femmes Solidaires, UFAL, Union Syndicale Solidaires, MAAP, Collectif et Réseau Féministes «Ruptures», IFE-EFI, Femmes Libres Radio Libertaire...

02 mai 2006

(citation) Amin Maalouf, Lorsque la foi devient haineuse, bénis soient ceux qui doutent !

Lorsque la foi devient haineuse, bénis soient ceux qui doutent !
(Le Périple de Baldassare, p.78, Livre de Poche, n°15244)

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