autres.ment

30 juin 2006

BARBE MAKOMBO EN GARDE A VUE

BARBE MAKOMBO EN GARDE A VUE

Barbe Makombo a été interpellée vers 18 heures dans une grande surface de Sens. Elle venait de régler une dépense avec un billet de 20€, faux semble-t-il . Ce billet lui avait été donné par une fidèle de l'Eglise évangéliste de Sens (Mme Michelle Haznar) qui, elle aussi, a été interpellée et placée en garde à vue.Une affaire digne de Clochemerle... s'il ne s'agissait pas de Barbe Makombo. Cette ressortissante congolaise (RDC) avait été placée en rétention en août dernier.

Ses deux aînés, Rachel et Jonathan avaient fugué pour bloquer l'expulsion de leur mère et la leur. Ils avaient, par la suite, été recueillis par le Réseau éducation sans frontières.
La médiatisation de l'affaire avait sans doute contribué à faire prendre la circulaire ministérielle du 31 octobre 2005 suspendant la reconduite des parents d'enfants scolarisés.

C'est dire que le contentieux des services de police à l'encontre de Barbe Makombo est réel (perquisition au domicile d'une journaliste de radio-France, cordon de police pour interdire l'entréede sa fille (élève de sixième) dans son collège, etc).Son placement en garde à vue pour une affaire de 20 €, la perquisition envisagée pour demain matin sont du dernier grotesque à l'heure où les auteurs de faux et/ou de détournements de fonds portant sur des sommes autrement importantes hantent les palais de la république et, pour certains, sont amnistiés.

Nous demandons que, sauf présomption réelle de délit grave (ce qui n'est pas le cas), Barbe Makombo soit immédiatement libérée et que l'instruction à charge qui semble être en cours prenne fin.

29 juin 2006

Drapeaux : flags campaign "Meet the World"

Icaro Doria is Brazilian, 25 and has been working for the magazine Grande Reportagem, in Lisbon, Portugal, for the last 3 years. He was the author of the flags campaign "Meet the World" that has been circulating the earth in chain letters via e-mail...

Vomir sur Sarko, petit jeu

Cliquer sur le titre et faîtes vous plaisir !
Menfin, à quand un gouvernement qui proposent des réformes qui ne donnent pas la nausée !

27 juin 2006

MANIF Samedi 1er juillet, 15h Place de la Bastille

Les luttes contre le CPE ont montré qu'on pouvait faire flancher les lois de ce gouvernement qui s'attaquent aux droits fondamentaux des personnes. Refusons l'immigration jetable, main d'oeuvre étrangère dont la France veut se servir pour faire tourner son économie, et après expulser comme de vulgaires déchets,
Refusons cette loi raciste ! Refusons la chasse à l'enfant que le gouvernement s'apprête à faire durant cet été.
Merci de diffuser cet appel et de venir manifester.
RV 15h, place de la Bastille !

À l'appel de l'UCIJ (Uni-e-s contre une immigration jetable)
et du RESF (Réseau éducation sans frontières)

MANIFESTATION NATIONALE
Samedi 1er juillet

A Paris :
15h Place de la Bastille
NON aux expulsions RETRAIT du projet de loi Sarkozy sur l'immigration


Comme déjà plus de 120 000 personnes, vous pouvez signer les pétitions du RESF et de l'UCIJ en vous rendant sur leurs sites web :
http://www.contreimmigrationjetable.org/article.php3?id_article=7 http://www.educationsansfrontieres.org/article.php3?id_article=24

CIRCULAIRE DU 13 JUIN 2006 : M. SARKOZY REGLEMENTE LA CHASSE A L’ENFANT

Ci-dessous la réaction du RESF à la circulaire du 13 juin : M. Sarkozy réglemente la chasse à l'enfant. Mais réglementée ou pas, la chasse à l'enfant n'est pas supportable.

CIRCULAIRE DU 13 JUIN 2006 : M. SARKOZY REGLEMENTE LA CHASSE A L’ENFANT
Même si elle est loin de régler toute la question des élèves sans papiers, la circulaire adressée aux préfets le 13 juin 2006 par le ministre de l’Intérieur est un indéniable encouragement pour tous ceux, enseignants, élèves et parents d’élèves, militants de la cause des droits de l’Homme qui, depuis deux ans se sont battus pied à pied aux côtés des familles et des jeunes victimes des lois iniques sur le séjour des étrangers. L’improvisation qui a présidé à la parution de ce texte (variations avec la morgue du petit blanc sur l’obligation d’avoir oublié la langue de ses parents, approximations fantaisistes sur le nombre de personnes concernées) prouve qu’il a été pris sous la pression des événements et de la mobilisation contre les menaces sur la sécurité des familles proférées par le ministre de l’Intérieur.Déjà le 31 octobre dernier, ravalant ses rodomontades des mois précédents, Monsieur Sarkozy avait été obligé, sous la pression des écoles, de retarder les échéances une première fois en prenant sa circulaire reportant à la fin de l’année scolaire 2005-2006 l’expulsion des jeunes scolarisés et de leurs parents. C’était reporter l’ouverture de la chasse à l’enfant, pas y renoncer.A l’approche du 30 juin, la bataille a repris.

Les milliers de mobilisations dans les écoles, les lycées, les collèges, les villes, les villages aussi, les parrainages multipliés, les 60 000 signatures sur la pétition Nous les prenons sous notre protection, les milliers de messages publics offrant de prendre des enfants en vacances pour empêcher l’expulsion des parents, l’engagement de parlementaires et d’élus, souvent de gauche mais aussi parfois de droite, les prises de position de personnalités connues du monde des arts, des lettres, du spectacle, des sciences et du sport, la large médiatisation de la question, en France mais aussi à l’étranger, ont convaincu le ministre de l’Intérieur de lâcher du lest… le moins possible et sans s’en vanter.C’est, en effet, à un recul à géométrie variable que correspond la circulaire ministérielle du 13 juin.UN TEXTE LACUNAIRE

Quand bien même elle serait appliquée de façon très libérale, cette circulaire ne règlerait pas la question des sans papiers scolarisés.Elle laisse dans le désespoirs les milliers de jeunes entrés entre 13 et 18 ans pour rejoindre leurs parents (ou l’un d’eux) régulièrement établis en France mais que les conditions draconiennes mises au regroupement familial empêchent de vivre légalement auprès de leur famille. Non expulsables pendant leur minorité, ils vivent comme des garçons et des filles comme les autres qui étudient, font du sport, ont des copains… et qui deviennent brutalement sans papiers à 18 ans. Entrés hors regroupement familial, pas de papiers. Dehors. Ils sont ainsi probablement plusieurs milliers (5 000 ? 10 000 ?) à s’être rêvé une vie et un avenir dans le pays de leurs parents et condamnés à l’exil ou à la clandestinité. Pourchassés.

La circulaire ignore les cas (peu nombreux mais humainement très douloureux) des mineurs isolés qui, pris en charge par l’ASE après l’âge de 15 ans, se retrouvent pour beaucoup sans papiers à leur majorité. Pourchassés.Elle exclue explicitement de ses dispositions les familles « réadmises » vers le premier pays par lequel elles sont entrées dans l’Union européenne (accords Dublin II). Pour parler clair, Patimat et sa mère à Brest, Alek, David et leur mère à Lyon qui vivent cachés depuis des semaines sont toujours menacés d’expulsion immédiate. Quelques dizaines ou quelques centaines d’enfants et de parents qui vivent traqués, comme du gibier.Reste enfin la question de tous les autres sans papiers, en particulier ceux parents de tout petits enfants, n’ayant pas encore atteint l’âge de la scolarité que Monsieur Sarkozy se propose toujours d’expulser. La chasse au nourrisson serait-elle plus honorable (ou moins risquée politiquement) que la chasse à l’enfant ?Dans le meilleur des cas, la circulaire du 13 juin ne concernerait que 20 à 25% des sans papiers.UN BRICOLAGE APPROXIMATIFLa circulaire du 13 juin ouvre donc l’éventualité d’une régularisation aux familles qui auraient refusé l’aide au retour que les préfectures sont chargées de proposer systématiquement.

L’entourloupe de l’aide au retourLes sommes proposées sont une insulte à la dignité de ceux à qui elles sont offertes : 10 000 € au maximum pour une famille de 3 enfants. Pas même un mois du salaire d’un ministre pour arracher définitivement 5 personnes à leur vie, trois enfants à leur école ! Ceux qui seraient néanmoins tentés d’accepter ces offres doivent se montrer prudents. Il est déjà arrivé par le passé que des familles à qui on avait remis la moitié de la somme au moment du départ et promis le reste à l’arrivée n’aient jamais perçu le solde ou l’aient touché en 12 mensualités, ce qui interdit de l’employer pour un investissement.Une procédure dans la précipitationLa circulaire laisse 2 mois aux familles pour déposer leurs dossiers, jusqu'au 13 août. Deux mois, c'est court pour récupérer tous les papiers... notamment des certificats de scolarité, alors que les écoles seront fermées pendant l'été. Deux mois pendant lesquels il leur sera plus difficile de se faire aider et conseiller par les comités de soutien éventuels. Et au bout de ces deux mois, la préfecture aura un mois pour statuer. On imagine dans quelles conditions et avec quel sérieux les préfectures (dont une bonne partie des employés seront aussi en vacances) vont traiter tous les dossiers qui leur seront adressés. Certaines préfectures seraient même déjà en train de recruter des vacataires...
Des conditions parfois improvisées

Certaines des conditions mises à la régularisation en France de ceux qui refuseraient l’aide au retour sont claires : deux ans de présence en France, un enfant scolarisé en septembre 2005, né en France ou entré avant l’âge de 13 ans. Par contre, d’autres ouvrent la porte à l’arbitraire des préfectures (qui, rappelons-le, restent soumises aux impératifs démentiels et chiffrés d’expulsions fixés par le ministre). C’est ainsi que le ministère exige « l’absence de liens de cet enfants avec le pays dont il a la nationalité ». On se demande ce que cela signifie : pas le droit d’avoir de relations avec les grands-parents restés au pays ? Défense d’aimer le couscous quand on est d’Afrique du nord et le maffé quand on est d’Afrique subsaharienne ? Comprenne qui pourra.Autre série de conditions bien difficiles à apprécier : « la réelle volonté d’intégration de ces familles caractérisée notamment par […] leur maîtrise du français ». Comment mesure-t-on la « volonté d’intégration » ? Port du béret basque et des mocassins à pompons, la baguette sous le bras et le quart de rouge dans la poche obligatoires lors de l’entrevue en préfecture ? « Leur maîtrise du français » : phrase ambiguë qui témoigne d’une certaine imprécision dans le maniement de la langue du rédacteur de la circulaire [expulsé ?].
Ce peut être la maîtrise des parents, des enfants ou des deux catégorie. Le bon sens veut que ce soit d’abord celle des enfants. « Le sérieux des études » ? 9 en anglais, 8 en maths, on expulse ?En réalité, ces conditions ne figurent dans le texte de la circulaire ministérielle que pour permettre aux préfectures d’adapter leur niveau d’exigence en matière de critères subjectifs et donc le nombre des régularisations réellement accordées au degré de mobilisation.

Autrement dit, Monsieur Sarkozy pousse à la mobilisation ! Plus les parents, les enseignants, les élèves eux-mêmes et leurs soutiens seront nombreux et déterminés à accompagner les familles en préfectures, à contrôler ce qui s’y passe, plus les régularisations seront nombreuses et moins les victimes de la chasse à l’enfant le seront. Le RESF envisage de demander une audience au ministère de l’Intérieur afin de rappeler que s’il n’est pas question de discuter des critères de régularisation avec le ministre ou les préfectures, notre exigence demeure : pas un seul élève « disparu » pendant les vacances scolaires. Droit pour tous à la scolarisation dans des conditions normales : avec leurs parents, qui ont le droit (le devoir !) de les éduquer dans de bonnes conditions, et d’abord en gagnant leur vie.

La chasse à l’enfant rêvée il y a quelques temps par Monsieur Sarkozy a du plomb dans l’aile. Il a du en rabattre et la réglementer un peu. Pour autant, ce n’est pas assez. Non à la chasse à l’enfant, même réglementée !

Réseau d'Université Sans Frontières


Vous connaissez tous le Réseau d'Education Sans Frontières, animée par des enseigants, des parents d'élèves dans les établissements scolaires...
* A présent, voici le Réseau d'Université Sans Frontière...

Lancé à l'initiative d'un certain nombre d'associations (Gisti, LDH) et de syndicats étudiants (Unef, Sud étudiants, UEAF, AEOM, COLCREA, UEC) et enseignants (SNESUP, CGT FERC SUP, etc.) l'appel reproduit ci-dessous vise à créer un réseau au sein des universités (RUSF) comparable à celui existant dans les établissements scolaires (RESF).

Si la démarche est la même, la logique est différente. Pour les enfants, c'est un droit au séjour qui est défendu en raison de leurs attaches sur le territoire et avec la société française, alors que là c'est une vision d'une université ouverte ("sans frontières") qui est revendiquée par la protection et la solidarité à l'égard des étudiants étrangers.

La conférence de presse pour lancer l'appel aura lieu
le jeudi 29 juin 2006
à l'Université Paris 3 - Censier,
à 11h30 salle 331
____________________________________________
En attendant la construction d’un site web spécifiquement dédié au Réseau Universités Sans Frontières , vous pouvez signer l’appel en cliquant sur le lien situé ci-dessous et en entrant vos coordonnées dans la page contenant le formulaire de validation. Vous recevrez alors par Email une demande de confirmation. Il vous suffira de cliquer sur le lien contenu dans cet Email pour authentifier votre signature.

http://terra.rezo.net/article461.html
Dès que le site définitif du RUSF (http://rusf.org/) sera achevé, l’ensemble des signatures seront reversées sur ce site.
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Texte de l'appel :
ÉTUDIANTS ÉTRANGERS : NI SÉLECTION, NI EXPULSIONS !

Depuis la rentrée de 2004, un large mouvement de défense des jeunes sans-papiers scolarisés et leur famille a vu le jour. Le Réseau éducation sans frontières a permis à de nombreux élèves de sortir de l’isolement et de mener une lutte pour leur régularisation et celle de leur famille, pour gagner le droit de vivre en France.
Le risque pour un jeune d’être éloigné de force du territoire français ne s’arrête pas aux portes des établissements scolaires. Dans l’enseignement supérieur, nous assistons depuis plusieurs années à la dégradation de la situation des étudiants étrangers : conditions d’accueil déplorables, difficultés sociales et précarité administrative.


Etre étudiant sans-papiers c’est d’abord encourir le risque de se voir refuser une inscription dans un établissement d’enseignement supérieur malgré une inscription pédagogique en raison du défaut de papiers ou de visas long séjour. Mais même pour ceux qui réussissent à s’inscrire, les difficultés restent considérables : peur permanente de l’interpellation et de la reconduite à la frontière, difficultés pour se loger, se soigner, travailler, vivre… Réussir ses études dans ces conditions relève de l’exploit et les échecs sont nombreux.

Les cas d’étudiants sans-papiers se multiplient également pour ceux qui sont régulièrement inscrits au sein d’établissements d’enseignement supérieur et disposaient de papiers. En effet, l’étudiant étranger est sans cesse menacé par l’intrusion des préfectures dans son cursus universitaire et dans sa vie privée. Les préfectures refusent ainsi de renouveler les titres de séjour des étudiants prétextant l’insuffisance de ressources, l’absence de logement ou s’arrogeant un droit de regard sur leur parcours universitaire. Elles jugent seules, de façon arbitraire et sans aucune compétence ni légitimité pédagogique du « sérieux » et de la « réalité » des études suivies et décident ainsi que tel ou tel étudiant n’aura plus droit à un titre de séjour pour étudier en France.

Au-delà des questions de séjour, les inégalités de traitement entre étudiants français et étrangers ne sont pas acceptables. L’étudiant étranger subit sans cesse des restrictions et discriminations en matière d’aides sociales, d’œuvres sociales universitaires, d’accès au logement et à l’emploi. Et s’il veut, à l’issue de ses études, acquérir une première expérience professionnelle, l’étudiant étranger se voit refuser quasi systématiquement un changement de son statut d’étudiant vers un titre de séjour de travailleur du fait de l’opposabilité de la situation de l’emploi ou de l’inadéquation de l’emploi avec son niveau d’études (moins de 4 000 changements de statut accordés sur 200 000 étudiants étrangers en France).
Comment accepter que des lois injustes imposent de telles contraintes et de telles conditions de vie à nos voisins d’amphi, nos étudiants, nos amis ? Pouvons-nous laisser des camarades isolés jusqu’à ce que la décision d’un préfet les prive du droit d’étudier et les pousse ligotés dans un avion, les faisant ainsi disparaître de notre vue ?

Nous pensons qu’il faut en finir avec ces différences de traitement. L’égalité des droits entre tous les étudiants doit prévaloir : chaque étudiant quelle que soit sa nationalité doit pouvoir étudier en France dans des conditions satisfaisantes avec le même accès au travail, aux aides sociales, aux logements (système de cautionnement) etc. Les étudiants étrangers doivent pouvoir s’inscrire à l’université dans les mêmes conditions que les autres étudiants, selon le seul critère de leurs acquis pédagogiques ou professionnels évalués par des commissions universitaires.

Alors que la législation renforce sans cesse depuis une décennie une vision utilitariste de l’immigration et accentue la sélection des étudiants étrangers selon les « besoins » de l’économie française, nous voulons réaffirmer la vocation « universelle » des établissements d’enseignement supérieur qui doivent rester ouverts à tous. Leur mission d’enseignement, d’échange et de réflexion ne peut s’accommoder d’inégalités entre étudiants ou de l’exclusion de certains.

C’est pourquoi nous appelons à la constitution d’un réseau de solidarité avec les étudiants étrangers à l’échelle nationale qui aura vocation à briser l’isolement des étudiants sans-papiers et fera échec à ces réglementations absurdes. Ainsi, nous appelons l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur mais aussi tous ceux, individus, syndicats, associations, partis, qui rejettent l’injustice et l’oppression :
A signer, reproduire et faire circuler cet appel ; à constituer des collectifs locaux pour se faire connaître et pouvoir créer des réseaux de solidarités avec les étudiants étrangers. à se battre pour l’égalité des droits entre étudiants français et étrangers et pour la régularisation de tous les étudiants sans-papiers afin que la seule possession d’une carte d’étudiant donne accès au titre de séjour et que la seule signature d’un contrat de travail permette d’accéder à l’emploi.

Réseau Universités Sans Frontières (
http://rusf.org/)

GRÈCE: silence des médias européens sur le mouvement étudiant

Rubrique : "Au fil de la semaine - Tribune"
Défense de savoir


GRÈCE. Le chercheur Raoul Marc Jennar
dénonce le silence sur le mouvement étudiant.

"Rien ne s'écrit, rien ne se dit, rien ne se montre sur ce qui se passe en Grèce depuis cinq semaines. Les journaux, les stations de radio ; les chaînes de télévision nous privent du droit à une information majeure : depuis cinq semaines, 354 départements académiques sont occupés ; des milliers d'étudiants manifestent régulièrement ; la manière dont la police a réprimé la manifestation du 8 juin rappelle à bien des égards les heures noires de la dictature des colonels (une personne dans le coma). Dans un pays de l'Union européenne !
Et nous n'en savons rien.

Le gouvernement grec, suivant en cela les décisions dérégulatrices prises par nos gouvernements pour être ensuite imposés par l'OMC et par l'Union européenne, va modifier la Constitution rédigée après la chute de la dictature pour permettre la privatisation de l'enseignement universitaire.
Il prépare en outre une loi qui va permettre la création d'établissements universitaires privés, imposer les critères de gestion des firmes privées aux facultés d'État, supprimer "l'asile universitaire" soumettant jusqu'ici l'intervention de la police sur les campus à l'accord du Conseil d'administration de l'université, réduire drastiquement la possibilité de repasser les examens.
C'est à cela que des dizaines de milliers d'étudiants grecs s'opposent.

Dans l'indifférence totale des journalistes et des correspondants de presse des autres pays européens. Le black-out des médias propagandistes de la pensée unique néolibérale vise un but : empêcher qu'on sache dans toute l'Union européenne que la résistance au néolibéralisme existe partout, qu'elle n'est pas une exception française et que le rejet de l'Europe telle qu'elle se construit depuis cinquante ans grâce à l'alliance de la démocratie chrétienne et de la social-démocratie va grandissant.

En Europe, on impose la liberté de circulation des biens, des services et des capitaux, mais on brime la liberté de circulation des informations.Il faut d'urgence manifester notre solidarité avec les étudiants grecs. Il est urgent de dénoncer l'information sélective et orientée des médias privés et publics, tous à la solde des banquiers et des marchands.

Combien de temps encore allons-nous supporter ce coup d'État permanent qu'est la construction d'une Europe néolibérale destructrice de nos acquis démocratiques et sociaux ?"

Algérie, 6 mois de prison ferme, pour avoir ose demander un certificat de travail

Voici un message reçu d'Algérie.

6 mois de prison ferme, pour avoir ose demander un certificat de travail

Mlle BAHRIA KHENNOUS, s’est rendue avec une délégation du forum social de Sougueur
A ALGER le mercredi 22 juin, elle était une des animatrices de la conférence de presse sur la situation de leur ville , tenue en partie dans les locaux de la fondation frederich hebert a ALGER et achevée dans les locaux du journal ALGER REPUBLICAIN sur proposition de son directeur.
Elle est venue dénoncer l’injustice dont a été victime sa mère Mme khennous kheira 60ans, qui a écope de 6 mois de prison ferme pour diffamation et assujettie a payer 5000 D.A AUX 23 AUXILIAIRES DE JUSTICE ET COMBLE DU RIDICULE A SA PROPRE FILLE QUI EST VENUE CE JOU R pour l’accompagner au tribunal . c’est digne de passer dans la célèbre émission televisee DOUNIA ETTARAYEF ! ! !
Mais pourquoi donc ?

Mmme KHENOUS. mère de BAHRIA a voulu constituer un dossier de retraite pour son mari malade Mr KHENNOUS LARBI 80 ANS , elle s’adressa a son ancien employeur patron d’une entreprise de bâtiment qui employa son mari de 1950a 1974, ce dernier refusa, elle l’attaqua en justice et a eu gain de cause ! ce dernier refusa d’exécuter la décision et l’huissier de justice lui dira …. »je ne peu rien faire il a le bras long. »
Mme khennous porta l’affaire dans la presse et s’éleva contre la non application d’une décision de justice, elle se trouva a son tour attaquée pour diffamation et la suite on la connaît, Mme khennous a reçu a plusieurs reprises l’huissier de justice pour appliquer cette nouvelle décision de justice !

La première décision est ignorée a ce jour ! Mme khennous risque la prison pour avoir demande un certificat de travail…….. pas des châteaux au dinar symbolique , pas de crédit sans intérêts et jamais remboursables, pas l’effacement de ses dettes fiscales dans le cadre de l’import import……..elle a tout simplement demande un certificat de travail de son mari
Ils sont elle et sa famille dans le total dénuement……..amis solidarisons nous avec Mme
Khennous, elle ne doit partir en prison….
La justice doit être rétablie ! rendez lui justice, donnez lui le certificat de travail de son mari…. Elle a une décision de justice pour cela….

Lettre reçu par le Réseau d'Alerte et d'Intervention des Droits de l'Homme

Lettre reçu par le Réseau d'Alerte et d'Intervention des Droits de l'Homme:
Bonjour,

Vous faites partie des 1000 premiers signataires de la pétition du RAIDH contre l'implantation du Taser en France et nous vous en remercions. Notre action commune commence à payer. Aussi, souhaitions-nous vous en informer.
Déjà, 7 parlementaires nous ont rejoints et ont interrogé le ministre de l'Intérieur sur les dangers que pourraient faire peser l'équipement envisagé de 3000 à 6000 policiers, gendarmes et surveillants de prison de pistolets à électrochocs.
En cette journée mondiale contre la torture, nous nous permettons de revenir vers vous pour mobiliser vos proches et obtenir le plus grand nombre de signatures avant la fin de l'été.
Ce que vous pouvez faire :
1) Adressez ce mail à votre carnet d'adresses, n'hésitez pas à le personnaliser :
« Bonjour,
N'hésitez pas à signer la
pétition du RAIDH, (Réseau d'Alerte et d'Intervention pour les Droits de l'Homme), contre l'armement des policiers et gendarmes français de pistolets à électrochocs adressant une décharge de 50 000 volts à une distance de 7 mètres.
Pour vous convaincre du danger d'une telle arme et de l'importance de l'interdiction du Taser en vente libre, n'hésitez pas à jeter un œil à
l'un des spots de campagne ou à télécharger l'une d'entre elles.
Merci de faire suivre ce mail à votre carnet d'adresses, il y a urgence. »
2) Envoyez une lettre en bonne et due forme à votre maire, député ou sénateur :
http://www.raidh.org/-Kit-de-mobilisation-
3) Téléchargez les vidéos et les faire circuler par e-mail ou téléphone portable : http://www.raidh.org/Spots-Taser-videos-de-la-campagne
4) Publiez le logo de la campagne « Zone sans Taser » (http://www.raidh.org/IMG/rubon31.jpg) et faites un lien depuis votre site, blog à l'adresse suivante : http://www.raidh.org/Petition-Taser

Par avance, merci.
RAIDH, Réseau d'Alerte et d'Intervention pour les Droits de l'Homme

24 juin 2006

Journée internationale de soutien aux victimes de la torture

Communiqué de l'A.V.R.E. :
26 juin Journée internationale de soutien aux victimes de la torture.

Afin d'éliminer totalement la torture et d'assurer l'application de la convention du 10 décembre 1984, l'Assemblée Générale des Nations Unies a proclamé le 26 juin "Journée Mondiale de Soutien aux Victimes de Torture".
A l'occasion de cette journée, l'AVRE lance, aujourd'hui, une campagne de sensibilisation par voie d'affiches dans les arrondissements de Paris. Il y a en France de l'ordre de 20 000 personnes qui ont subi dans leur pays cette atteinte majeure à la dignité et leur souffrance est souvent invisible. Depuis 1984, l'AVRE a reçu, écouté et soigné près de 6000 personnes victimes de torture. Leur souffrance est une souffrance particulière qui peut nécessiter des soins adaptés.

Chaque survivant de la torture doit pouvoir retrouver dignité, estime de soi et reprendre goût à la vie. Autour de la victime, ses proches. Eux aussi sont des victimes, secondaires certes, mais victimes, reconnues comme telles par la Convention contre la torture, et reçoivent à l'Avre, l'attention requise par leur état.
Notre plus beau résultat c'est de voir un visage, débarrassé de sa crispation, capable d'esquisser de nouveau un sourire ! Aidez-nous à sensibiliser l'opinion publique, les élus, pour que ce crime ne soit plus commis impunément, pour que les victimes voient leur souffrance reconnue, en diffusant cette affiche téléchargeable sur le site www.avre.org.

Merci de faire connaître l'action de l'AVRE autour de vous. Le soutien du public est essentiel pour que ses objectifs en France et à l'étranger soient atteints.

Dr Hélène Jaffé, présidente de l'AVRE.

22 juin 2006

MONSIEUR SARKOZY ET LE PREFET DE LOIRE-ATLANTIQUE CELEBRENT LA FETE DE LA MUSIQUE EN EXPULSANT UN MUSICIEN PERE D’ENFANTS SCOLARISES.

21 juin 2006
MONSIEUR SARKOZY ET LE PREFET DE LOIRE-ATLANTIQUE CELEBRENT LA FETE DE LA MUSIQUE EN EXPULSANT UN MUSICIEN PERE D’ENFANTS SCOLARISES.

Matei COVACI est accordéoniste. Dans son pays d’origine, il avait le tort d’être
Rom : il était victime des persécutions qu’endurent les Roms dans trop de pays.
Il avait naïvement cru trouver en France un refuge contre le racisme. Erreur :
il est persécuté cette fois parce que Roumain, sans papiers.

« Arrêté mardi 13 juin et placé en rétention depuis, ce papa rom que beaucoup de
nantais connaissent sans doute pour l'avoir entendu égayer de sa musique aux
accents tziganes certaines places et scènes de Nantes, est descendu, menotté,
d'un panier à salade qu'il a regagné une heure et demi plus tard, escorté comme
doit l'être un dangereux musicien père de deux enfants régulièrement scolarisés
dans une école de Nantes.
"Ce soir, une fois encore, je ne comprends plus rien. » écrit une mère d’élève venue le soutenir lors de son passage au Tribunal administratif.

Ces événements disent ce que vaut la parole du ministre de l’Intérieur : Matei
Covaci a deux enfants, Ferdinand et Mattei, scolarisés depuis janvier 2004 à
l'école maternelle Gustave Roch de Nantes. La circulaire Sarkozy du 31 octobre
interdit son expulsion jusqu’à la fin de l’année scolaire. La préfecture s’en
moque ! On expulse le musicien le jour de la fête de la musique !
La multiplication des mobilisations tous azimuts ces dernières semaines a obligé
le ministre de l’Intérieur à publier le 13 juin une circulaire permettant, à
certaines conditions, la régularisation des parents d’enfants scolarisés. Matei
Covaci entre dans ces conditions : il pourrait être régularisé dans les deux
mois qui viennent. La préfecture de Loire Atlantique s’en moque : « Dehors, les
musiciens ! »

Il est évidemment hors de question de laisser faire !
Le RESF appuie les nombreuses démarches et manifestations engagées par le collectif nantais.
Il demande à tous ceux que ces faits révoltent de se joindre aux protestations déjà
engagées en faisant connaître leur façon de penser au préfet de Loire-Atlantique
et au ministre de l’Intérieur.

20 juin 2006

Communiqué de “Là-bas si j’y suis”

Communiqué de “Là-bas si j’y suis”
URGENT PETITION

Là-bas si j’y suis ne reprendrait pas en septembre !Contrairement à ce qu’avait annoncé le nouveau directeur de France Inter, l’émission de Daniel Mermet «Là-bas si j’y suis» ne figurerait pas dans la grille à la rentrée de septembre. Actuellement programmée à 17 heures avec une excellente audience (500 000 auditeurs) «Là-bas» serait programmée à 15 heures ce qui lui ferait perdre plus de 50% de ses auditeurs, la tranche horaire de 15 heures étant traditionnellement beaucoup moins écoutée quelle que soit la radio considérée.

Là-bas si j’y suis n’est pas une émission neutre et cette relégation n’est pas neutre, surtout au lendemain de mobilisations sociales et au seuil d’une année électorale. Faut-il rappeler que l’actuel président de Radio France Jean-Paul Cluzel, Inspecteur général des finances, longtemps collaborateur de Jacques Chirac, intime d’Alain Juppé et récemment reconverti au sarkozysme n’a pas fait mystère, dans un entretien au Figaro Magazine, de ses idées « de droite, catholiques et libérales ».

Depuis son arrivée marquée par une brutale reprise en main provoquant le départ de personnalités emblématiques comme Pierre Bouteiller et Jean-Luc Hees, c’est près de 400 000 auditeurs qui ont quitté France Inter en moins de deux ans. Ainsi avec la campagne pour le référendum sur la constitution européenne du 29 mai 2005 où la tranche «7/9» s’est distinguée par un soutien déchaîné et sans contrepartie au OUI, c’est environ 250 000 auditeurs qui ont quitté l’antenne et ne sont pas revenus. Dans le même temps « Là-bas si j’y suis » gagnait 45 000 nouveaux auditeurs. Le 2 mai à la surprise générale, Frédéric Schlessinger, un nouveau directeur a été nommé à la tête de la station. Inconnu de France Inter qu’il reconnaît ne pas connaître d’avantage, cet ancien responsable du pôle radio du groupe Lagardère s’empresse de couper quelques têtes parmi les plus chères aux auditeurs. Le dernier en date étant Alain Rey une des voix les plus aimées d’Inter. Mais n’en doutons pas les auditeurs seront sans doute consolés par l’arrivée de M.O.F. (Marc Olivier Fogiel). Et tout cela dans quel but ? Sauver France Inter en faisant remonter par tous les moyens le chiffre des sondages d’audience. Ces chiffres sont éminemment discutables et l’on ne fait pas de la radio avec des chiffres. Or même si l’on accepte d’entrer dans cette logique, pourquoi pénaliser « Là-bas » dont le très bon taux d’audience est un des rares en augmentation alors que plusieurs émissions qui ont perdu des auditeurs sont maintenues ? Ces incohérences ne peuvent dissimuler une volonté politique et idéologique très claire de casser « Là-bas si j’y suis » avant d’en débarrasser la grille de France Inter. Nous devons nous opposer vigoureusement à ces manipulations. Financée par la redevance, Radio France est un bien public, « la plus grande école de la République » et l’un des seuls espaces médiatiques en France qui n’ait pas pour but de vendre du temps de cerveau humain disponible aux annonceurs.

Cette relégation ne concerne pas seulement Daniel Mermet et l’équipe de Là-bas, c’est un mépris pour ceux qui depuis des années écoutent cette émission et peuvent simplement s’y faire une image différente du monde « à l’écoute de la différence ». Mépris aussi et avant tout pour ceux dont les voix, ici et ailleurs, de charniers en chantiers, de souffrances en résistances, seraient encore un peu plus étouffées.Limoges, le 16 juin 2006 à 21h30Pour signer la pétition, cliquer ici : http://www.la-bas.org/petition/index.php?petition=5

13 juin 2006

Rejetons l’« immigration choisie » du gouvernement

Rejetons l’« immigration choisie » du gouvernement
lundi 12 juin 2006

Nous – artistes et créateurs en tous genres, intellectuels – avons pris la mesure du lent travail des cultures dans l’histoire pour qu’éclose difficilement l’idée de l’unité et de l’indivisibilité de l’humanité.

Nous voulons avoir constamment en mémoire ce jugement de Robert Antelme qui, à la sortie du camp de concentration dans lequel il avait été exposé à la mort, écrivait : « La variété des rapports entre les hommes, leur couleur, leurs coutumes, leur formation en classes masquent une vérité qui apparaît ici [dans les camps de concentration allemands] éclatante, au bord de la nature, à l’approche de nos limites : il n’y a pas d’espèces humaines, il y a une espèce humaine. C’est parce que nous sommes des hommes comme eux que les SS seront en définitive impuissants devant nous. C’est parce qu’ils auront tenté de mettre en cause l’unité de cette espèce qu’ils seront finalement écrasés. Mais leur comportement et notre situation ne sont que le grossissement, la caricature extrême – où personne ne veut, ni ne peut sans doute se reconnaître – de comportements, de situations qui sont dans le monde et qui sont même cet ancien "monde véritable" auquel nous rêvons. Tout se passe effectivement là-bas comme s’il y avait des espèces – ou plus exactement comme si l’appartenance à l’espèce n’était pas sûre, comme si l’on pouvait y entrer et en sortir, n’y être qu’à demi ou y parvenir pleinement, ou n’y jamais parvenir même au prix de générations –, la division en races ou en classes étant le canon de l’espèce et entretenant l’axiome toujours prêt, la ligne ultime de défense : "Ce ne sont pas des gens comme nous" » [1

Fidèles à l’appel à la vigilance d’Antelme et de bien d’autres, nous avons décidé de ne jamais laisser passer les « comportements » et les « situations » du « monde véritable » - le nôtre – qui créent les conditions pour que « tout se passe effectivement comme s’il y avait des espèces » humaines.

Nous jugeons que les choix actuels du gouvernement français distinguant entre une « immigration choisie » et une « immigration subie » appartiennent à une politique économique qui tout en développant sa logique propre, contre laquelle nous nous élevons, s’appuie de surcroît délibérément sur des orientations racistes dont aucun de nos gouvernements, de quelque bord qu’il soit, n’a malheureusement jamais tenté de débarrasser complètement nos institutions.
Ces tendances, quel que soit l’écho qu’elles reçoivent dans certaines couches de la population, et les tentations démagogiques qu’elles entraînent, ne sauraient en aucun cas être identifiée à la volonté du peuple français.

Nous affirmons une fois de plus qu’il est de la plus haute importance de considérer que « tous les gens sont comme nous » et que ce principe ne doit pas être remis en cause.
A partir de ce principe intangible, nous appelons solennellement l’opinion publique à s’opposer à la réforme en cours de la politique française d’immigration.

Nous invitons les formations politiques, les organisations syndicales et associatives, les églises et tous les citoyens organisés à se mobiliser contre cette réforme. Nous exigeons du gouvernement qu’il se ressaisisse d’urgence.

11 juin 2006

Pour en savoir plus sur la situation des palestiniens +rassemblement

Pour dénoncer les massacres israéliens à Gaza, l'étranglement du peuple palestinien par nos dirigeants, et la réception en France, cette semaine, du premier ministre israélien, Ehud Olmert, notre association, CAPJPO-EuroPalestine, appelle à se joindre au rassemblement prévu le :
Mercredi 14 juin, à partir de 18h30Esplanade des Invalides, devant le Ministère des Affaires Etrangères
Métro/RER Invalides (Lignes 8, 13, C)

Plusieurs associations et organismes, dont la GUPS, la LCR, le PCF, la LDH, le MRAP, l' AFPS, l'UJFP, CCIPPP, Femmes en Noir, appellent également à ce rassemblement.

Amicalement,
CAPJPO-EuroPalestine
Merci de consulter notre site
http://www.europalestine.com

Quatorze Palestiniens assassinés en 24 h, dont une famille entière (les 2 parents et leurs 5 enfants tués par un bombardement naval israélien alors qu'ils étaient allés passer une journée à la plage dans la Bande de Gaza, ce vendredi), et 36 autres blessés, parmi lesquels 13 enfants. Pendant que le monde se préoccupe du foot, le gouvernement israélien s'adonne à un autre sport : tuer un maximum de civils pour amener les Palestiniens à s'aligner sur la violence israélienne, etrendre caduque toute "menace de négociation".

Car, tout le monde l'aura compris, l'idée même d'un référendum tel que celui proposé par Mahmoud Abbas à partir des points définis par des prisonniers du Fatah et du Hamas sont de nature à inquiéter les dirigeants israéliens. Le premier ministre israélien s'est empressé de faire savoir que "le referendum n'a aucun sens".

L'idée même d'un retour aux frontières de 1967, est inconcevable, sans même parler de restituer Jérusalem Est, ou encore de reconnaître le droit de retour aux réfugiés palestiniens. Il ne faudrait tout de même pas que le droit international soit remis à l'ordre du jour !

La "colombe" Peretz, ministre de la défense "de gauche", fait donc donner l'artillerie lourde. Sept bombardements vendredi en direction de la plage sur la côte de Beit Lahya, remplie de familles venues profiter de la mer. Joli score : 7 membres de la même famille d'un coup, le 6ème enfant (les 5 autres avaient 1 an, 2 ans, 4 ans, 15 ans et 17 ans) en a réchappé ; on pouvait le voir sangloter à côté des corps inanimés de sa famille. Des images télévisées montraient un soldat à bord d'un navireisraélien, scrutant la plage avec ses jumelles, ne laissant aucun doute sur le caractère prémédité du crime.

D’autres assassinats "ciblés" du même genre ont eu lieu ce vendredi. Des missiles aériens ont été lancés sur Beit Hanoun dans le Nord de la Bande de Gaza, tuant trois membres d'une famille, tandis que les bombardements soniques, terriblement assourdissants et effrayants, notamment pour les enfants, reprenaient au-dessus de la bande de Gaza. Ce qui n'empêche pas le Monde daté du 10 juin de titrer à la une "Le Hamas rompt la trêve et revendique des tirs sur Israël". C'est sûr que l'on ne peut pas parler de rupture de trêve de la part d'Israël, puisqu'il n'en n'a pas respecté une seule depuis des années. Où sont les protestations de nos politiques de tous bords ? Espèrent-ils vraiment que nous allons donner nos voix aux complices de ces crimes ?

Et les grandes organisations des droits de l'homme ? Quel silence ! On peut affamer les Palestiniens, tuer femmes et enfants sur les plages, en quoi cela les concerne-t-elles ? De simples citoyens ont répondu très généreusement à l'opération Assistance à Peuple en danger lancée par notre association pour venir en aide aux instituteurs et infirmiers de la région de Naplouse, privés de salaire depuis 3 mois.

Nous sommes très touchés et les remercions du fond du cœur. Cette opération, qui a déjà permis de recueillir plus de 27.000 euros pour assurer leurs frais de transport, se poursuit. Merci de solliciter votre entourage. Ci-dessous une interview de Youssef Haji, sur ses effets et sur la situation sur place (pour ceux qui ne l'auraient pas lue sur notre site.

Merci à Robert Thomson pour sa traduction en anglais consultable sur http://www.europalestine.com

Merci de noter nos prochains Rendez-vous :

1) Réunion-débat lundi 12 juin de 19 H à 21 H 30 à Paris (M° Jussieu), qui aura pour thème : "Les partis politiques français et la situation auProche-Orient". N'hésitez pas à nous contacter pour plus de précisions.

2) Spectacle jeudi 15 juin à 19 H 30 des enfants du camp de réfugiés d'Aïda et de Naplouse : concert suivi de la pièce de théâtre : "Nous sommes les Enfants du Camp". Nous rappelons que ce spectacle se produira dans plus de 25 villes de France et de Belgique du 15 juin à la fin juillet(pour tous renseignements sur la tournée voir le site www.amis-alrowwad.org

Amitiés,CAPJPO-Euro Palestine

"Merci de votre soutien : il nous est précieux", par Youssef HAJI, en direct de DARNA à Naplouse

Youssef Haji, fondateur de DARNA, la Maison des Associations de Naplouse, nous fait savoir que la population de Naplouse et des alentours résiste vaillamment, malgré l’embargo actuel et les manœuvres de certaines factions palestiniennes. La solidarité entre les habitants d’une part, celle qui provient de la diaspora palestinienne et de nos efforts, d’autre part, permet pour le moment à chacun de "rester à son poste". Ci-joint l’interview téléphonique réalisée par CAPJPO-Euro Palestine auprès de Youssef Haji. (ENGLISH translation below)

CAPJPO-Euro Palestine : Comment se font actuellement sentir les effets de l’embargo sur les habitants de Naplouse ?

Youssef HAJI : Pour le moment la vie continue, et en apparence rien n’a changé ici : les gens vont à leur travail, les magasins sont ouverts, les enfants vont à l’école. Mais on remarque que les uns et les autres se limitent de plus en plus à l’essentiel : la nourriture de base, et pas de superflu. Les commerçants font l’effort de rester ouverts, mais personne n’achète d’habits neufs en ce moment, par exemple. On voit bon nombre de femmes vendre sur le marché leurs bijoux. Les enseignants, les infirmiers, qui ne touchent plus de salaire depuis trois mois, continuent à assurer leur travail mais un nombre croissant d’entre eux a pris un deuxième emploi pour faire entrer un peu d’argent au sein du foyer. Il y a des instituteurs et professeurs qui font le taxi en dehors de leur travail habituel. J’ai rencontré hier à Beit Fourik trois infirmiers qui travaillaient dans une savonnerie. Je l’ai su parce qu’une ambulance était garée devant la savonnerie et que j’ai d’abord cru à un accident. Les gens ont également réduit leurs déplacements, parce que les transports coûtent cher. Un enseignant qui ne travaille pas là où il demeure doit dépenser entre 1,60 et 4 euros par jour en frais de transport, étant donné l’existence des nombreux barrages militaires israéliens qui rallongent le chemin un peu partout. C’est pourquoi l’initiative de CAPJPO-Euro Palestine est très appréciée ici. Nous avons commencé à distribué les fonds reçus et il y a déjà 950 enseignants de 15 villages autour de Naplouse qui ont rempli le questionnaire DARNA pour recevoir une somme leur permettant d’assurer cette dépense.

CAPJPO-Euro Palestine : Nous avons cru comprendre que cette initiative n’était pourtant pas du goût de tout le monde ?

Youssef HAJI : C’est vrai. Nous avons rencontré des problèmes. J’ai été convoqué par le gouverneur de la ville à ce propos. Il fait partie de l’ancienne Autorité Palestinienne, la faction de Mahmoud Abbas, et nous a carrément indiqué que nous devions rendre cet argent ou bien le lui remettre ! Nous avons refusé et c’est finalement Moharam Barghouti, le président de l’Union de la Jeunesse Palestinienne, association membre de Darna qui a déclaré assumer la responsabilité politique et morale de notre refus. Souvent quand les obstacles ne viennent pas directement des Israéliens, ils viennent de l’intérieur même, des anciens dirigeants de l’Autorité Palestinienne qui ont conservé une grande capacité de nuire, notamment au niveau des contrôles bancaires. Ainsi une association membre de darna, a récemment reçu de l’argent en provenance de Norvège. Eh bien, c’est à Naplouse qu’il a été bloqué par le gouverneur, sous prétexte d’ "enquête".

CAPJPO-Euro Palestine : Est-ce que cela n’est pas trop démoralisant ? Comment les Palestiniens tiennent-ils le coup ?

Youssef HAJI : Les Palestiniens sont indignés à la fois de l’attitude des grandes puissances et de la complicité de Mahmoud Abbas et de ses lieutenants. Ils disent :"Si les Américains, qui nous ont demandé de voter, ne voulaient pas du Hamas, ils n’avaient qu’à le dire avant les élections. Maintenant, nous avons voté ; c’est trop tard." Ils ont sentiment d’être au centre d’un complot mondial et accusent Mahmoud Abbas de s’en rendre complice en participant à l’embargo des Palestiniens... Ils réagissent en resserrant la solidarité. La diaspora palestinienne, celle notamment qui vit dans les pays voisins et les pays du Golfe, apporte une aide substantielle, par le biais familial. Mais entre eux les gens s’épaulent énormément aussi. En partageant le travail par exemple. Ainsi, l’Hôtel Yasmine, bien connu à Naplouse, parce qu’on aime aller y prendre u n café ou manger quelque chose, en est à 7000 dollars de déficit par mois. Mais au lieu de licencier du personnel, les salariés se sont arrangés entre eux et n’assurent qu’un quart de temps de travail chacun. Les banques, également, accordent plus facilement des crédits à la consommation, même si les taux d’intérêt sont élevés. Hier soir, le premier ministre a annoncé une bonne nouvelle : Tous les fonctionnaires percevant un salaire de moins de 1 500 shekels (300 euros), soit un total de 40 000 fonctionnaires, vont recevoir leur paye d’un jour à l’autre. Et par ailleurs, tous les enseignants qui font passer le bac vont recevoir 1 500 shekels même s’ils ne rentrent pas dans cette catégorie des bas salaires.

CAPJPO-EuroPalestine : Est-ce que les activités de Darna se poursuivent normalement, en dépit de la situation ?

Youssef HAJI : Hier, nous avions notre assemblée générale semestrielle. Et à ma grande surprise, même les représentants des associations des villages étaient présents. On peut difficilement imaginer leurs difficultés pour se déplacer. L’armée israélienne ne rate pas une occasion de pourrir la vie des gens aux check-points, d’humilier les Palestiniens.Ainsi j’ai rencontré il y a quelques jours un enseignant qui se rendait habituellement à son école, dans le village de Bourin, à dos d’âne. Eh bien, les militaires israéliens au check-point lui ont récemment confisqué son âne en lui demandant de produire une assurance un permis de conduire l’âne s’il voulait récupérer celui-ci. Après 12 heures où l’âne est resté attaché au check-point et différents aller-retour de cet enseignant entre son domicile et le barrage militaire, les soldats l’ont finalement menacés de leur mitraillette, frappé, et obligé à retourner chez lui. IL doit désormais payer 20 shekels (4 euros) de transport par jour pour se rendre à son école.Malgré cela, tout le monde continue ses activités. Une des principales préoccupations des associations membres de Darna à l’approche des vacances, c’est l’absence d’argent pour organiser les camps de vacances qui permettent aux enfants de se détendre un peu pendant une dizaine de jours, en juillet et en août. Ces camps sont habituellement financés par le gouvernement et par des ONG (l’UNICEF et Save The Children, principalement).
Mais cette année, les uns et les autres font la sourde oreille.


Interview réalisée par CAPJPO-EuroPalestine le 2 juin 2006


Pour envoyer les dons : chèques à l'ordre de CAPJPO-EuroPalestine. 16 bis rue D'Odessa. 75014 Paris. Un reçu vous permettant de déduire 60 % du montant du don de vos impôts, vous sera aussitôt envoyé.

10 juin 2006

Diffusion dans les services de police d'une arme, le taser qui inflige un électrochoc de 50 000 volts

Message du RAIDH -
Réseau d'Alerte et d'Intervention pour les Droits de l'Homme

Nous venons d'apprendre que le Ministère de l'Intérieur s'apprête à équiper de 3000 à 6 000 policiers et gendarmes d'une arme controversée : le Taser.

Cette arme inflige un électrochoc de 50 000 volts à une distance de 7 mètres. Son implantation généralisée est prévue pour tous les corps de police. Interdite en Belgique, en Italie et aux Pays Bas, cette arme est déjà en vente libre en France.

Sommes-nous prêts à risquer une décharge électrique à chaque feu brûlé, à chaque contrôle d'identité, à chaque manifestation, au moindre conflit de voisinage ?

Le Taser constitue une arme de torture qui peut s'avérer mortelle.

Pour en savoir plus, lisez ou téléchargez le rapport complet sur le Taser, pistolet électrique paralysant (ses effets, son implantation en France et à l'étranger, l'entreprise Taser) : "Taser, dernière gégène au pays des droits de l'Homme ?" sur www.raidh.org.

A l'heure où le Ministère de l'Intérieur vient de lancer un appel d'offre qui court jusqu'au 19 juin 2006, il est grand temps d'agir...

Alors que faire ?

- SIGNER LA PETITION à l'attention du Président de la République pour interdire le Taser en France sur http://www.raidh.org/Petition-Taser ;

- Visionner en ligne, télécharger, faites circuler par mail ou téléphones portables les VIDEOS : shocking , ça devient catastrophique, tout va bien et Taser en direct live

- Ecrire à votre député, votre sénateur, votre maire pour lui faire part de votre préoccupation (télécharger le kit de mobilisation : http://www.raidh.org/-Kit-de-mobilisation)

- Alerter votre entourage ET FAIRE SUIVRE ce message à votre carnet d'adresses, en relayant cette campagne sur votre blog, votre site web...

- Vous inscrire à notre mailing list pour vous tenir au courant de l'évolution de la campagne et ses résultats : www.raidh.org

Il est urgent d'agir - nous comptons sincèrement sur vous.

RAIDH, Réseau d'Alerte et d'Intervention pour les Droits de l'Homme se mobilise depuis 4 ans pour défendre le droit à la sûreté, c'est-à-dire le droit à ne pas se faire arrêter ou brutaliser de manière arbitraire.

RAIDH - Réseau d'Alerte et d'Intervention pour les Droits de l'Homme - http://www.raidh.org/

Solidarité avec Tiécoura Traoré contre la privatisation du rail au Mali

Invité par Attac France, la CGT cheminot, Sud Rail, la FSU et Peuples solidaires, à l’occasion de la journée nationale du 10 juin pour « la défense et le développement des services publics »
Tiécoura Traoré, président fondateur du Cocidirail (Collectif citoyen pour le développement intégré et la restitution du rail malien) sera présent en France du 8 juin au 5 juillet. C'est pour nous tous un grand soulagement, au terme d'une ferme mobilisation pour qu'il obtienne, très difficilement, son visa pour la France.

Il participera notamment à un meeting samedi 10 juin sur la place de la République. Et nous sommes en train d'organiser, en lien avec les association de migrant-e-s maliens, un débat public à Montreuil sur les conséquences de la privatisation du rail au Mali et les résistances citoyennes pour le développement des services publics, au Nord comme au Sud.

Si vous aussi, dans vos réseaux, dans vos organisations, dans vos quartiers, vous voulez organiser une initiative de solidarité autour de Cocidirail, le rencontrer ou l'interviewer, voici son mail : cocidirail@yahoo.fr et drtiecouratraore@yahoo.fr

Vous pouvez aussi vous rendre sur www.cocidirail.info pour en savoir plus
Et ci-dessous un bref rappel des enjeux de sa visite :

Rappel :
En octobre 2003, le président de la République malienne concède l’exploitation du chemin de fer malien à une société canado-française (capitaux de Canac et de Getma) baptisée Transrail SA. Cette privatisation a lieu dans des conditions iniques : sans respecter la Constitution malienne qui soumet toute concession d’un bien public au vote de l’Assemblée nationale et pour un montant dérisoire au regard de la valeur du patrimoine de l’ex-Régie malienne des chemins de fer. Transrail ignore alors le transport voyageurs au profit du transport marchandises, les 2/3 des gares et haltes sont fermées, plus de 600 cheminots sont licenciés, les retraités et les veuves perdent la plupart de leurs droits, toute la vie économique, sociale, sanitaire, etc, organisée autour de l’unique ligne de chemin de fer du pays est profondément déstabilisée, précipitant dans la grande pauvreté des milliers de familles… et renforçant les facteurs de trouble dans la région (violences, corruptions, troubles ethniques aux frontières, etc).

A l’initiative de Tiécoura Traoré, ingénieur d’exploitation du chemin de fer, ex-directeur adjoint de l’école des cadres du chemin de fer africain à Brazzaville, un collectif citoyen voit le jour en août 2003, pour dénoncer la privatisation, rétablir les licenciés, veuves et retraités dans leurs droits et promouvoir un véritable service public du rail.
En octobre 2004, Tiécoura Traoré est licencié arbitrairement sans droits ni indemnités après 20 ans d’ancienneté à la régie malienne des chemins de fer pour « acte déloyal et volonté de nuire à l’entreprise Transrail », alors même que l’inspection du travail refusait ce licenciement et que T. Traoré était délégué syndical donc salarié protégé. Son combat juridique s’enlise dans l’inaction du parquet malien soumis à de fortes pressions politiques.

Objectifs de sa venue en France :
- Populariser hors du Mali le combat porté par Cocidirail, contre la privatisation et pour la promotion d’un service public du rail, auprès des collectifs de défense des services publics, des associations, des syndicats mais aussi auprès des ressortissants maliens en France, dont on connaît le rôle dans la vie sociale, économique et politique de leur régions d’origine ;
- S’appuyer sur cette expérience « exemplaire » de collectif citoyen pour enrichir le débat sur les convergences nécessaires entre usagers et salariés des services publics et les tout aussi nécessaires redéfinitions des services publics, sur l’accès aux droits fondamentaux pour toutes et tous, Français ou migrants ;

- Alerter sur les risques de déstabilisation liés à cette situation au Mali : apparition de nouvelles formes de violences et de délits autour de la ligne de chemin de fer, corruption, marché noir, tensions… (l’actualité de la reprise des conflits entre forces armées et Touaregs nous renforcent dans cette volonté) ;

- Enrichir le débat sur la lutte contre l’impunité des sociétés transnationales et pour le respect des droits économiques et sociaux

- Organiser la solidarité financière avec Cocidirail : les activités de Cocidirail se développent tout au long de la ligne de chemin de fer, signe qu’il représente aujourd’hui le seul outil de défense des victimes de la privatisation. Mais Cocidirail ne peut vivre des seules cotisations de ses adhérents très vulnérables et son avocat, Maître Diarra, est également menacé dans ses activités, faute de moyens pour payer son local et organiser la défense de ses clients.

09 juin 2006

Citations Palestine/Israël









Contre le verrouillage numérique, manif 9 juin, 18h30

Le collectif StopDRM vous invite, en présence de Richard Stallman, à une action contre le verrouillage numérique de la culture le vendredi 9 juin 2006, à 18h30 à l'angle du cinéma situé au 83, bd du Montparnasse.

Cette action pacifiste et ciblée se déroulera en début de soirée dans le quartier Montparnasse à Paris et sera relayée dans de nombreuses autres villes françaises.
Richard Stallman est le père-fondateur du mouvement des logiciels libres et de la Free Software Foundation [1]. Cette association a lancé récemment une campagne anti-DRM mondiale, « Defective by Design » [2], dans le même esprit que les actions organisées par StopDRM depuis quelques mois.

Face à la réécriture désastreuse par le Sénat du projet de loi sur le droit d’auteur (DADVSI) [3], que le gouvernement tente de faire passer en force, les citoyens continuent à se mobiliser contre la surprotection juridique des dispositifs de contrôle (DRM) [4] que les industriels de la culture incluent dans les CD, DVD et matériels de lecture.

Les membres du collectif StopDRM souhaitent à cette occasion informer et sensibiliser le plus grand nombre sur les méfaits de ces technologies dangereuses et anti-compétitives, et signifier aux industriels que le public a d’ores et déjà commencé à boycotter les produits infestés de DRM.

Rendez-vous est donc fixé vendredi 9 juin à 18h30 à l'angle du cinéma situé au 83, bd du Montparnasse pour de l’action, de la bonne humeur et… des surprises!

Pour participer à cette action, inscrivez-vous sur notre liste de discussion en envoyant un courriel à stop-drm-subscribe@dadaprod.org ou consultez la ligne d'information 01.70.61.39.92 (prix d’un appel normal).

Pour plus d’informations sur les modalités de participation dans les autres villes, consultez le site http://www.stopdrm.info ou http://linuxfr.org/~MrLapinot/21722.html.
[1] Site de la FSF (113 hits)
[2] Defective by design (186 hits)
[3] Vers une deuxieme lecture d'un texte saccage au Senat ? (187 hits)
[4] Les DRM pour les nuls (251 hits)
Le site de StopDRM (303 hits)
> Lire l'article (24 commentaires, moyenne: 3.5).

À propos de StopDRM :StopDRM.info est un collectif citoyen d’information et d’action contre les DRM (“Digital Rights Management” ou MTP pour “Mesures Techniques de Protection”), véritables armes de verrouillage de la culture numérique et de l’information.Ses membres considèrent que la copie privée et l’interopérabilité (liberté de choix du matériel et du logiciel de lecture des oeuvres numériques) sont des droits essentiels devant être protégés par la loi.

08 juin 2006

Tous Uni-e-s contre l'immigration jetable

Pour lutter contre la réforme de la loi sur les étrangers qui conduit à une négationradicale des droits fondamentaux de la personne :

Dimanche 11 juin==> pique nique de protestation, Pelouse de Reuilly, 11h-16h, (Métro Porte de Charenton, ligne 8)
Venez vous informez sur les dangers de la réforme de la loi sur les étrangers, discuter avec les organisations, écouter de la musique, jongler ...

+ Manif nationale samedi 1° juillet, à l'appel d'Uni-e-s contre l'immigration jetable, et du réseau d'Education sans frontières (RESF)

Karchérisons la sarkose, maladie grave sévissant en France et dont le risque de contamination est prégnant au-delà des frontières …

Le syndrome de Sarkozy génère des pensées excrémentielles chez les partisans des expulsions, et comme vous le savez, le manque de vidange de leur hypophyse laisse des séquelles énormes à leur cerveau de phacochère (pardon pour ces pauvres bêtes ils ne méritent pas la comparaison, autant eux marchent sur le fumier, autant les racistes ont le fumier en eux), et blesse l'ensemble de la civilisation.


Il est vrai qu'il est plus facile d'exclure et de projeter sa propre haine sur les autres que de réfléchir à l'origine de celle-ci, et les immigrés n'ont pas à subir les conséquences des problèmes psychopathologiques de fous furieux régnant dans ce dangereux gouvernement.

Sinon, dans les multiples attaques contre les immigrés, la volonté de profiter des vacances d'été pour expulser des enfants sans papiers et leur famille, je vous joins ci-dessous un communiqué du Réseau d'Education Sans Frontière.

J'espère vous voir aux manifs.
Faîtes suivre l'info !

CONFERENCE DE PRESSE RESF6 juin 2006 16 h 30 Locaux EDMP, 8 impasse Crozatier75012 ParisSelon des informations du Figaro de ce matin, leministre Sarkozy s'apprêterait à annoncer que « lesélèves sans papiers ne seraient pas expulsés ». Un gros mensonge !Cette annonce est d'abord le produit des dizaines etdes dizaines de mobilisations qui, partout dans lepays, dans les écoles, les collèges et les lycées, seproduisent autour des élèves sans papiers et de leurs
familles.

Il n'est pas question de partir en vacances en se disant que tel de ses élèves, tel de ses copainsde classe ou copain de ses enfants ne sera plus àl'école à la rentrée prochaine : missing !Monsieur Sarkozy a fait semblant d'entendre le message : il s'apprête à accorder le droit au séjour à 1200personnes, 800 familles dont les enfants sont nés enFrance et ne parlent pas la langue maternelle de leursparents !Outre ces conditions, passablement farfelues, posées à la régularisation des familles, les chiffres duministère lui même montrent le caractère ridicule dunombre de régularisations envisagées : de 1 à 2 % desenfants de sans papiers scolarisés !

En effet, le ministère estime à 300 ou 400 000 le nombre de sanspapiers en France dont, précise-t-il, 50 000 familles,soit au bas mot 50 000 enfants et plus probablement 75000 ou 100 000 ! Le millier de titres de séjour
envisagé par le ministre est plus qu'insuffisant ! Ridicule !En réalité, même s'il ne lui plait pas qu'on lerappelle publiquement, Monsieur Sarkozy se proposetoujours d'organiser cet été la chasse à l'enfantétranger. Les mesures qu'il propose aujourd'hui n'en sont qu'une médiocre réglementation destinée à sauversa réputation « d'humaniste »

Signer la pétition si ce n'est pas déjà fait :

www.immigrationjetable.org

tournicoti tournicoton, pour la transformation de notre monde
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